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28 janvier 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Baisser les taxes scolaires serait irresponsable estime le PQ

La réponse est venue de la bouche du député de Bonaventure et responsable de la Gaspésie, Sylvain Roy, qui estime que cette proposition de la CAQ n'est pas seulement irréaliste mais dangereuse. « Où prendrait-on cet argent-là? Si on baisse les taxes tout en augmentant le taux de réussite comme le propose la CAQ, il faudrait bien financer cette mesure. Seulement pour la Commission scolaire René-Lévesque, ça représenterait 5 millions de dollars de manque à gagner. Alors imaginez à la grandeur du Québec. »

Par ailleurs, le député de Bonaventure craint qu'un tel trou dans le budget ouvre la porte à des mesures de privatisation. « Est-ce que ce sera le principe de l'utilisateur-payeur? Est-ce que les parents devront débourser pour des services d'orthopédagogie ou de psychologie? On ne peut pas déshabiller le système d'éducation de ses revenus sans conséquence. Nous ne sommes pas contre l'équité et l'uniformisation en matière de taxes mais il faut être conscient que si la CAQ coupe quelque part, elle ira chercher de l'argent ailleurs. Et avec l'idéologie de droite de ce parti, ça pourrait se traduire par la privatisation. »

Et les commissions scolaires?

Quant à une réforme éventuelle des commissions scolaires, Sylvain Roy n'est pas contre l'idée de revoir certains aspects de leur fonctionnement. « Oui, on pourrait les rendre plus imputables et même renvoyer certains pouvoirs décisionnels dans les écoles. Mais on s'entend qu'en Gaspésie, nos commissions scolaires ne font pas l'objet de dénonciations comme à Montréal. Oui, on peut critiquer certaines décisions mais en somme, les gens font leur travail ici. »

Alors, comment le PQ entend-il s'occuper du système d'éducation. « D'abord en arrêtant de couper dans le budget et en indexant selon l'inflation. Il faut aussi assurer une meilleure sécurité d'emploi. L'éducation est le milieu où ça prend le plus de temps pour avoir une permanence, soit six ou sept ans. Dans un contexte de baisse démographique, on n'encourage pas les jeunes familles à avoir des enfants lorsque la sécurité d'emploi n'y est pas. Il y aurait déjà lieu sur ce point d'avoir une bonne révolution en la matière. »

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