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02 mai 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le ministère des Transports n'a pas de solution durable pour la route 132

Enrochement, murets de béton et réfection ponctuelle de la chaussée, voilà ce qui résume les actions qui seront prises par le ministère des Transports dans les prochaines années pour protéger la route 132 contre l'érosion côtière et les intempéries.

À la suite d'une interpellation de la ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, sur le sujet de la route 132 par le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, celui-ci était ressorti bredouille de cette rencontre, estimant n'ayant pas eu de réponses satisfaisantes à ses questions.

Force est d'admettre que le Ministère que représente Véronyque Tremblay n'a pas plus de solutions à long terme à proposer. En entrevue avec L'Avantage gaspésien, le porte-parole du ministère des Transports, Guillaume Paradis, a confirmé que l'enrochement et les murets de protection demeurent les méthodes d'intervention privilégiées pour protéger la route 132. « Nous avons 115 km de sites d'érosion dont un tronçon de 60 km de Sainte-Anne-des-Monts à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine qui est particulièrement vulnérable aux aléas côtiers. Nous surveillons les sites afin de pouvoir intervenir à temps et y apporter les correctifs nécessaires mais il n'y a pas de solution magique. »

Et les solutions innovatrices?

Invité à commenter les propos de la ministre Tremblay à l'effet que des solutions innovatrices pourraient être mises en place pour protéger la route 132, le porte-parole du ministère des Transports laisse entrevoir que les Gaspésiens devront s'armer de patience. « C'est certain que dans le prochain plan d'action ministériel, nous allons regarder les études qui sont en cours pour voir s'il y a autre chose qu'on peut mettre en place. Mais dans l'heure actuelle pour protéger la route, l'enrochement et les murets sont les gestes qu'on pose actuellement. Qu'est-ce qu'on va pouvoir faire dans cinq ans ou dix ans? Je ne suis pas un devin alors on va laisser nos spécialistes se pencher là-dessus. Pour l'instant, les mesures de protection actuelles mises en place sont adéquates. Elles ont fait leurs preuves. »

Refusant de qualifier les actions posées actuellement, tel l'enrochement et la réparation de murets et de chaussée, comme étant des mesures temporaires, Guillaume Paradis préfère parler de mesures de protection auxquelles on y apporte des ajustements au besoin. « Il y a quand même une certaine pérennité. Mais comme tout ouvrage, on doit y apporter les examens et les inspections requises et faire les modifications requises selon les situations. »

Quant à savoir quand ce plan d'action ministériel pourrait voir le jour, Guillaume Paradis refuse de s'avancer sur un horizon quelconque. Un an? Cinq ans? Dix ans? Impossible de savoir.

Ces réponses du ministère des Transports surviennent plus d'un an après avoir posé des questions au ministre responsable de l'époque, Sébastien Proulx, sur le plan de match du gouvernement pour éviter des enclaves en cas de nouveau bris de la route. Le ministre avait alors déclaré ne pas avoir d'informations à ce sujet puisque le tout était à l'étude et à la planification.

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