Partage des sentiers de Matane: le Club de vélo Éolien prône la cohabitation respectueuse

Le président du Club de vélo Éolien, Bruno Carrier, croît que la cohabitation entre les raquetteurs et les amateurs de fatbike peut se faire de façon respectueuse et sécuritaire.

La semaine dernière, le Club de ski de fond de Matane dénonçait ce qu'il estimait être une appropriation des sentiers par les amateurs de fatbike au détriment des raquetteurs. Or, selon Bruno Carrier, l'idée n'est pas de provoquer un conflit avec le Club de ski de fond, mais bien d'apporter une offre complémentaire de loisirs en introduisant le fatbike à Matane. « C'est un sport de plus en plus populaire qui fait des adeptes partout au Québec. On ne doit pas les voir comme des gens qui dérangent mais bien comme une plus-value à Matane. »

Sur la question de la sécurité évoquée par Paul Gauthier du Club de ski de fond, Bruno Carrier est d'accord que certains ajustements doivent être faits pour assurer une cohabitation la plus harmonieuse possible. « Il y a effectivement une centaine de mètres de sentiers que nous pourrions élargir un peu et une signalisation que nous pourrions bonifier mais, en somme, la cohabitation va bien. »

Le président du Club de vélo Éolien est aussi d'avis que la Ville de Matane a agi en « bon père de famille » en exigeant un partage des sentiers de la municipalité. « Nous avons eu deux rencontres entre les deux clubs et la Ville mais nous n'avons pas senti une grande ouverture du côté du Club de ski de fond à faire de la place aux fatbikes. Pourtant, il y a des endroits où les sentiers sont partagés par beaucoup plus de groupes, dont des motoneiges, et il n'y a pas de problèmes. »

Maintenant que la Ville de Matane a tranché pour un partage harmonieux des sentiers, Bruno Carrier souhaite simplement que tout le monde puisse tourner la page et pratiquer paisiblement son sport dans le respect des autres usagers.

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