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15 février 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le Club de ski de fond se sent lésé par la Ville de Matane

©Photo Gracieuseté

Le Club de ski de fond de Matane a le désagréable sentiment d'être bousculé par la Ville qui favoriserait la venue des vélos à roues surdimensionnés « Fatbike » sur des sentiers que les raquetteurs empruntent depuis des dizaines d'années.

La problématique réside dans le fait que les utilisateurs de « Fatbike » semblent vouloir s'approprier l'ensemble des sentiers du Club de ski de fond. « Ce n'est pas sécuritaire d'avoir de bicycles et des raquettes sur des sentiers étroits, explique le président du Club de ski de fond de Matane, Paul Gauthier. Nous sommes ouverts au dialogue et à la cohabitation mais actuellement, nous sentons un certain favoritisme de la Ville pour le Club de vélo. Ça fait d'ailleurs un bon moment que nous demandons une rencontre avec le Club de vélo mais celle-ci ne se concrétise jamais. »

Paul Gauthier s'explique mal pourquoi le Club de ski de fond qui compte 300 membres, contre seulement une douzaine d'amateurs de fatbike, se retrouve tout à coup comme étant la partie à blâmer. « Nous ne voulons pas la zizanie mais il me semble que nous utilisons ces sentiers depuis assez longtemps pour avoir notre mot à dire. Nous avons un chalet sur place et ce sont nos bénévoles qui ont aménagé plusieurs de ces sentiers.

Ce qui a fait déborder le vase pour Paul Gauthier est une recommandation de la Commission permanente de la Ville de Matane entérinée le 5 février dans laquelle on « exige » au Club de ski de fond de partager les sentiers de raquette avec le Club de vélo Éolien. La Commission demande par contre au Club de vélo de mettre une signalisation appropriée à ses frais. De plus, on mentionne « l'intransigeance » du Club de ski sur l'idée de partager les sentiers, tout en mentionnant qu'une cohabitation est possible et sécuritaire.

Pour Paul Gauthier, il existe des pistes de solutions comme de jongler avec les horaires et déterminer quels sentiers sont suffisamment larges pour accueillir autant les raquetteurs que les amateurs de « fatbike ».

Réponse de la ville

Du côté de la Ville de Matane, on confirme que deux rencontres tripartites se sont tenues au cours des derniers mois afin de trouver un terrain d'entente. « C'était clair qu'il n'y avait pas d'entente possible. C'est pourquoi la Ville a utilisé son droit de trancher en faveur d'un partage des sentiers entre les raquettes et les vélos », explique le porte-parole de la Ville de Matane, Robert Pelletier.

Selon la Ville de Matane, les portions étroites des sentiers mentionnées par Paul Gauthier représentent à peine 200 à 300 mètres. « Ce qu'on entend, c'est qu'il règne déjà une bonne entente entre les utilisateurs des sentiers. Nous estimons qu'avec des vélos circulant à 10 ou 15 km à l'heure, tout le monde a amplement le temps de se voir. Ça se fait partout ailleurs sans problème », conclut Robert Pelletier.

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