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22 mai 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Deux ans sans nouvelles d'André Laflamme: la famille souhaite la reprise de l'enquête

La famille d'André Laflamme de Gros-Morne souhaite que la Sûreté du Québec reprenne le dossier en main afin de retrouver l'homme qui est porté disparu depuis maintenant deux ans.

Le 18 mai 2016, André Laflamme se retrouve en forêt dans un secteur situé à une dizaine de kilomètres du village, entre Gros-Morne et Murdochville. À l'époque, la Sûreté du Québec parlait d'une altercation qui aurait éclaté entre le disparu et deux autres individus qui se connaissaient très bien autour d'un territoire de chasse. Un coup de feu a alors été tiré et André Laflamme n'a jamais été revu depuis. Les premiers jours suivant la disparition de l'homme âgé de 49 ans à l'époque, la Sûreté du Québec disait être à sa recherche pour une agression armée.

Pour sa sœur, Nancy, qui est sans nouvelles de son frère depuis deux ans, il lui est très difficile de comprendre pourquoi la Sûreté du Québec a retenu l'hypothèse selon laquelle André Laflamme était le tireur. « On ne sait pas qui a tiré le coup de feu et ce qui est arrivé par la suite. On a seulement un côté de la médaille puisque mon frère n'a jamais été retrouvé. Ce qui m'enrage par-dessus tout est le fait que nous avons trois gars qui partent dans le bois, une chicane éclate et l'un d'entre eux ne revient jamais et on ne s'en soucie plus? Je ne peux pas accepter ça. »

Nancy Laflamme déplore également que les recherches se soient arrêtées puisque, selon elle, son frère n'avait pas les capacités pour se rendre très loin. « C'est certain qu'il n'a jamais quitté le pays comme certains le prétendent. J'ai également beaucoup de difficulté à m'imaginer qu'il se serait enlevé la vie. »

La sœur d'André Laflamme souhaite que les choses avancent et que la disparition de son frère revienne à l'avant-plan. « C'est un être humain et on ne le retrouve pas. Ce n'est pas un animal qu'on laisse mourir dans le bois comme si de rien n'était. C'est très douloureux de ne rien savoir. Si la police recommençait à nous aider, nous pourrions peut être finalement aller au bout de cette histoire. »

Dossier ouvert

Du côté de la Sûreté du Québec, on maintient que le dossier est toujours ouvert. Toutefois, la reprise des recherches n'est pas sur leur radar tant que de nouvelles informations crédibles ne leur seront pas acheminées. « Tout ce qui a été humainement possible de faire en matière de recherches a été fait. Un maximum d'efforts a été fait pour le localiser. Il y a eu des battues en forêt, des recherches à l'aide de l'hélicoptère mais aucun indice n'a été trouvé. Nous sommes retournés un an plus tard mais les recherches n'ont rien donné. On parle ici d'un territoire qui s'étend sur une quarantaine de kilomètres. »

La Sûreté du Québec espère toujours qu'un nouvel élément d'information puisse aider à relancer l'enquête. « Si quelqu'un trouve une pièce de vêtement ou quelconque indice qui nous permettrait de retourner sur le terrain en ayant un secteur plus défini à ratisser, nous le ferons », explique le porte-parole, Claude Doiron.

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Doiron.

Les gens qui auraient de l'information au sujet d'André Laflamme et des événements du 18 mai 2016 sont priés d'appelés la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264. Tous les appels seront traités de façon confidentielle.

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