24 janvier 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

La campagne mise sur pied par deux navigatrices annemontoises, Michelle Lauzon et Luce Ste-Marie, a atteint 17 % de son objectif, soit 430 $ sur un total souhaité de 2 500 $. L'aide du public est donc toujours nécessaire pour voir le projet prendre forme. Il reste un peu plus d'un mois pour y parvenir. « Les gens aiment l'idée mais il faut aussi contribuer son 20 $ si l'on veut que ça se concrétise », lance Michelle Lauzon, un sourire en coin. D'ailleurs, elle rappelle que si l'objectif n'est pas atteint, toute personne se verra rembourser sa contribution.

Mais pourquoi créer un pavillon gaspésien? « Pour le sentiment de fierté de naviguer en affichant notre appartenance et notre identité gaspésienne. Il s'agit d'une initiative à saveur culturelle et touristique. C'est un projet sans prétention qui n'implique rien d'autre que de produire des pavillons que les gens pourront mettre sur leurs bateaux. »

Quant au drapeau en tant que tel, il est le fruit de l'imagination de l'historien Marc-Antoine DeRoy. Il est composé de quatre cantons bleus représentant le fleuve, l'estuaire, la Baie des Chaleurs et le golfe du Saint-Laurent. Au centre, on y retrouve une étoile jaune évoquant l'apport des Acadiens au peuplement de la Gaspésie.

On y retrouve aussi quatre ancres qui font référence aux communautés autochtones, anglophones et francophones implantées dans la région ainsi que la pêche qui est « ancrée » dans l'ADN des Gaspésiens. Finalement, la croix blanche rappelle la croix royale présente sur les navires de Jacques Cartier alors que les lignes rouges évoquent la débrouillardise des Gaspésiens.

Les gens peuvent contribuer 20 $ à la campagne de socio-financement en se rendant sur le site haricot.ca et rechercher le projet « Pavillon gaspésien ».