23 juillet 2018

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©Photo gracieuseté

Des réjouissances particulières se sont tenues à Saint-Luc-de-Matane le 1^er juillet dernier, à l’occasion des célébrations des noces de diamant d’Irène Fortin et Louis-Philippe Côté, en l’honneur desquels, accompagnés de leurs conjointes et conjoints, leurs quatre enfants, sept petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants avaient préparé des festivités surprises pour souligner l’événement. En tout, 26 membres de la famille sur 27 ont pu faire le déplacement et lever leur verre à la santé de ces Matanais qui se sont dit oui à Saint-Rédempteur le 10 juillet 1958 et continuent aujourd’hui à illustrer la grande complicité qui les a unis toute leur vie. Afin de leur témoigner tout leur amour, les différents membres de la famille leur ont offert une boîte aux lettres dans laquelle chacun avait laissé un petit mot à leur intention. Haie d’honneur, tour en voiture décapotable, bouquets de fleurs et petits jeux ont rappelé à cette occasion que le bonheur à plusieurs prenait une saveur particulière et gagnait en intensité lorsqu’il était partagé avec les gens qu’on aime.

Irène et Louis-Philippe, en compagnie des deux plus jeunes générations de leur famille.

L’amour, on ne doit pas le prendre pour acquis. C’est important de le cultiver et d’en fournir des preuves en tout temps, par des gentillesses, un baiser ou des mots doux qui nous rappellent pourquoi on s’est aimé au départ. -Irène Fortin

À genoux pour lui déclarer son amour à 79 ans

Parmi les images marquantes de cette célébration familiale inédite, une déclaration d’amour inattendue devrait figurer dans les annales du couple. Âgé de 79 ans, Louis-Philippe s’est mis à genoux pour déclarer de nouveau sa flamme à son épouse et lui demander si elle sera capable de le garder auprès d’elle pour le restant de ses jours. « L’amour, on ne doit pas le prendre pour acquis. C’est important de le cultiver et d’en fournir des preuves en tout temps, par des gentillesses, un baiser ou des mots doux qui nous rappellent pourquoi on s’est aimé au départ. C’est ce que je souhaiterais. Que toutes les personnes puissent s’aimer dans la vie et cultiver leur bonheur au jour le jour, en se serrant les coudes dans les moments plus difficiles », a témoigné Mme Fortin, reconnaissante envers toute sa famille pour leurs témoignages d’affection.

Des conseils sur la vie de couple

Irène et Louis-Philippe, originaires de Saint-Rédempteur et de Saint-Luc, se sont rencontrés dans les années 1956, épousés en 1958 et sont venus s’installer à Sainte-Félicité en 1977, où ils continuent à passer leur retraite avec une même communion, partageant des passions comme la danse, les quilles, le jardinage et les travaux manuels. Le secret de longévité de leur couple ? Le compromis. « Tu ne me feras pas croire qu’il n’y a jamais de problèmes au sein d’un couple. La vie est faite de hauts et de bas mais il faut apprendre à tout affronter à deux et à faire des compromis. Tu dois accepter, quand tu vis avec une autre personne, qu’elle a aussi son droit de parole et tu dois t’ajuster en conséquence. L’important, c’est de ne pas baisser les bras dès les premiers obstacles, de ne jamais agir sous le coup de la colère et de ne pas se précipiter non plus dans le mariage avant d’avoir appris à se connaître pendant quelques années », ont expliqué Irène Fortin et son mari.

Des valeurs partagées à leurs enfants

Guidés par l’exemple que leurs parents leur ont donné, les quatre enfants du couple se sont tous engagés à leur tour dans des relations durables, conscients que tout n’est jamais rose ou facile et que la compréhension de l’autre est la base d’une vie de couple épanouie. Louise Côté, mariée pour sa part depuis 41 ans, a souligné à quel point ses parents lui avaient montré la voie. Elle a mentionné aussi l’importance de développer des projets et des passions communes, rappelant qu’Irène et Louis-Philippe s’étaient notamment épanouis à travers des voyages et un soutien mutuel au quotidien, s’impliquant aussi de manière active pour la famille, à travers différentes marques d’affection. C’est sans doute cet amour et cette implication au quotidien dans des activités variées qui leur auront permis d’apparaître tous les deux aussi en forme, à bientôt 80 ans. À moins que les sucres à la crème d’Irène, loués par son entourage, ne possèdent la vertu thérapeutique d’un élixir de jeunesse éternelle.