04 avril 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Virginie Gagné et Amélie Masse lors de leur défi 1 robe, 100 jours.

C’est pourquoi le CJE lance le défi « Switch tes fringues » qui se tiendra le jeudi 25 avril de 17 h à 20 h à la Maison de la Culture de Sainte-Anne-des-Monts. Pendant cette activité, les gens sont invités à arriver un peu à l’avance avec des vêtements en bon état qui pourra être exposé pour en faire un petit magasin temporaire. On demande aussi aux gens de porter du linge où l’on peut essayer d’autres vêtements par-dessus puisqu’il n’y aura pas de salle d’essayage.

Les fringues seront gratuites et les participants auront l’occasion d’échange entre eux pendant la soirée autour de petites bouchées et d’un cocktail.

Rappelons qu’Amélie Masse et sa collègue Virginie Gagné avaient relevé le défi de porter la même robe pendant 100 jours. Amélie avait même poussé l’audace jusqu’à revêtir cette même robe pendant une année entière. « À tous les jours, j’agençais la robe à d’autres vêtements et ça donnait un look tellement différent qu’après 100 jours, je sentais que je n’étais pas encore allée au bout de cette robe-là. »

Pour l’agente de développement, aussi en charge de l’écocitoyenneté au sein de l’organisme, l’idée est de normaliser les vêtements de seconde main. Selon Amélie Masse, il n’y a aucune honte à porter du linge qui n’est pas neuf. « Quand on pense que70 % des vêtements qu’on achète ne sera pas ou très peu porté, on peut se poser des questions sur nos choix. Et on sent que les mentalités changent puisque depuis le défi que je m’étais donné, les gens qui font pareil sont fiers de m’en parler. »

Pour cette première édition de « Switch tes fringues », on désire briser le paradigme des vêtements de seconde main qui sont trop souvent associés à la pauvreté. « On veut normaliser le magasinage de seconde main à toutes les couches de la société. Toute le monde peut adhérer à ce mouvement. Et ce n’est pas seulement une question de coût. C’est vraiment un enjeu environnemental important. En ce mois de la Terre, c’est le moment idéal de mettre ce concept de l’avant », ajoute Amélie Masse.

En Haute-Gaspésie, il existe plusieurs friperies comme 100-FLA-FLA dont les profits servent à financer les services rendus aux femmes victimes de violence conjugale. On peut aussi penser à Partagence qui est ouvert à tous sur rendez-vous. Il y a également le café Sasquatch et Frip’Art à Mont-Louis.