Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

03 mars 2025

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Des délais décriés pour obtenir un examen de la prostate au Bas-Saint-Laurent

IMAGERIE MÉDICALE

Imagerie

©Photo Gracieuseté

Sans spécialiste capable d'interpréter les images par résonance magnétique, le dépistage du cancer de la prostate est plus difficile.

Une pénurie de radiologistes qualifiés augmente considérablement les délais pour obtenir un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour détecter le cancer de la prostate.

Au Bas-Saint-Laurent, ce sont 148 patients qui sont en attente d’une IRM. 30 de ces cas, évalués comme étant semi-urgents, attendent un examen depuis maintenant un an et demi. Cette pénurie de radiologistes qualifiés qui perdure dans la région a pour effet d’allonger le temps d’attente à un an en moyenne alors que l’idéal serai un délai de trois mois ou moins.

Face à cette situation, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé a interpellé le ministre de la Santé, Christian Dubé où il lui demande quels sont ses objectifs quant aux délais pour l’obtention d’une IRM et comment il compte y arriver.

Le ministre Dubé a répondu qu’un délai de 90 jours était la cible à atteindre et que l’année 2025 serait charnière en ce sens. « Des discussions sont engagées pour assurer une meilleure couverture des patients du secteur Ouest, notamment en trouvant des radiologistes capables de réaliser des lectures d’examens. De plus, une collaboration étroite avec la Gaspésie est en cours afin de permettre à la clientèle d’obtenir des services d’imagerie dans leur réseau local d’origine. »

Le ministre Dubé ajoute que Santé Québec effectue des suivis réguliers avec le CISSS afin d’avoir un portrait à jour de la situation. Toutefois, sans spécialiste capable d’analyser les images dans la détection du cancer de la prostate, les délais ne pourront pas diminuer, surtout que les équipes médicales doivent aussi se pencher sur tous les autres examens nécessitant l’imagerie médicale. La pression est donc constante sur ces équipes puisque les équipements sont aussi en quantité restreinte.

Cinq postes en radiologie et médecine nucléaire sont actuellement ouverts au Bas-Saint-Laurent. Le CISSS souhaite recruter le plus rapidement possible. L’option d’obliger des finissants en médecine de pratiquer en région est aussi une avenue qui pourrait contribuer à combler certains postes, quoique cette solution ne fasse pas l’unanimité dans la communauté médicale.  

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média