Nouvelle version du programme Sciences de la nature au Cégep de Matane

À l’instar d’autres programmes comme Sciences humaines et urbanisme, la formation en Sciences de la nature a aussi été revue selon les spécifications du ministère de l’Enseignement supérieur. Après plus de 20 ans, il était temps de dépoussiérer le programme d’études diront certains.

Tout d’abord, les traditionnels cours de mathématiques, chimie, physique et biologie ont été revampés pour refléter les réalités d’aujourd’hui. On y a ajouté le volet informatique, la biotechnologie et des principes mathématiques plus avancés, notamment avec les probabilités et statistiques. Le Cégep avait aussi la latitude d’ajouter sa petite touche personnelle. C’est pourquoi on y a aussi ajouté une initiation à l’ingénierie. « De notre côté, nous avons ajouté l’approche orientante, précise la coordinatrice Cathy Fortin. Ça veut dire que nous allons multiplier les occasions pour nos jeunes de mettre leurs acquis de sciences en application. »

Le but est de permettre aux étudiants d’explorer différentes avenues pouvant mener à d’éventuelles carrières. « Comme il n’est pas rare de nos jours d’avoir plus d’un emploi ou spécialité, nous avons aboli les profils de cours prédéterminés afin de permettre l’interdisciplinarité comme la biomécanique ou la chimie informatique », ajoute Cathy Fortin.

Il y aura aussi des ajouts sur le plan du travail à l’école, comme des techniques sur une meilleure prise de notes, sur le travail en équipe ou encore des méthodes d’étude plus efficaces. « C’est un bagage qui va leur servir autant à l’université que sur le marché du travail. En ce sens, nous voulons aussi adoucir le passage entre le secondaire et le collégial en intégrant plus lentement des notions qui étaient jadis condensées dans moins de sessions d’études », explique la coordinatrice du programme.

Bon an, mal an, entre 15 et 20 étudiants sont inscrits au cours de Sciences de la nature. Malgré les changements apportés, les élèves ont toujours l’opportunité de s’orienter vers les métiers en santé, en ingénierie, en actuariat, en environnement ou en enseignement. Les changements seront implantés dès la session d’automne 2024.