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09 février 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Toby Carrier partiellement libéré après 15 ans de prison

JUSTICE

Toby Carrier

©L'Avantage Archives - L'Avantage Gaspésien

Toby Carrier est considéré comme ayant un haut potentiel de réinsertion sociale.

Le Matnais Toby Carrier, incarcéré depuis 15 ans pour le meurtre de son frère Ismaël et la tentative de meurtre sur ses parents, a obtenu une semi-liberté de la part de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le jeune homme âgé de 19 ans au moment des gestes dont il a été reconnu coupable s’est vu octroyer une libération conditionnelle de six mois au cours de laquelle il devra se soumettre à un suivi psychiatrique. Aujourd’hui âgé de 33 ans, Toby Carrier pourra donc retrouver une certaine liberté, mais devra loger dans un centre de transition avec obligation d’y être présent à tous les soirs.

Parmi les autres conditions qui lui ont été imposées, mentionnons l’interdiction d’entrer en contact avec ses victimes à moins d’un consentement de leur part. Si l’accusé se comporte à la satisfaction de la commission des libérations conditionnelles pendant les six mois de sa semi-liberté, il pourrait voir certaines sanctions être levées.

Rappelons que Toby Carrier a été reconnu coupable des mêmes chefs d’accusation lors de deux procès distincts tenus en 2013 et en 2017, soit de meurtre non-prémédité et tentative de meurtre. Lors de ses premières années derrière les barreaux, l’accusé aurait été impliqué à plusieurs reprises dans des incidents de nature agressive. Toutefois, selon la commission des libérations conditionnelles, son comportement se serait nettement amélioré par la suite et il aurait pris conscience de la gravité de ses actes. Son risque de récidive a été évalué de faible à modéré.

La plus récente évaluation psychologique de l’individu révèle que ce dernier souffre de troubles anxieux, qu’il a une dépendance aux jeux vidéo et un trouble du déficit de l’attention. D’ailleurs, lors des auditions sur le moment où il pourrait être libéré sous conditions, ses parents avaient témoigné à l’effet que leur fils n’était pas dangereux et qu’il avait davantage besoin de soins, ce qu’il n’aurait pas eux en prison pendant ses huit premières années derrière les barreaux.

 

 

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