Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

07 novembre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Une foule monstre en appui aux employés du secteur public

500 personnes en appui aux employés du secteur public

©Photo : Journal Le Laurentien – Véronique Bossé

Le président du SERM-CSQ, Jean-François Gaumond.

Les organisations syndicales du secteur scolaire, soit le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ), le Syndicat du personnel de soutien scolaire des Phares (SSSDP, FEESP-CSN) et le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’Éducation du Bas-St-Laurent (SPPEBSL-CSQ) ont décidé de parler d’une seule voix et de regrouper leurs membres dans quatre endroits stratégiques à Matane, Mont-Joli, Amqui et Rimouski, lors de la grève tenue en matinée, le lundi 6 novembre en réponse aux offres reçues aux tables de négociation de la part du gouvernement Legault.

Le président du SERM-CSQ, Jean-François Gaumond, rapportait que le rassemblement à la place des Anciens-Combattants aurait mobilisé 500 personnes.

« Les gens veulent exprimer leur solidarité et envoyer un message à Sonia Lebel : c’est important que ça bouge aux tables de négociations. La semaine passée, elle nous a annoncé une offre de 10,3 % sur cinq ans, alors que les policiers viennent de refuser 21 % et que les députés se sont voté une hausse de 30 % d’augmentation de salaire. Le gouvernement nous dit qu’il n’a pas la capacité de payer, mais il a la capacité de payer quand il est question de son salaire. Il a la capacité de payer quand c’est le temps de donner à la filière batterie. Il a donc beaucoup de capacité pour payer, mais pas pour les employés du secteur public. »

Une foule monstre en appui aux employés du secteur public

©Photo : Journal Le Laurentien – Véronique Bossé

Une partie de la foule présente au rassemblement de Rimouski du 6 novembre.

Un recul pour l’équité salariale

Monsieur Gaumond dénonce par ailleurs la façon dont le salaire est abordé différemment pour des métiers à prédominance féminine, versus des métiers à prédominance masculine.

« Les policiers et les députés, ce sont des emplois à prédominance masculine, tandis qu’ici nous sommes 78 % de femmes dans la fonction publique. On représente une majorité de femmes et quand il est temps de payer pour les métiers à prédominance masculine, on dirait qu’il n’y a pas d’argent. »

Prêts à se mobiliser de nouveau

Comme indiqué par le Front commun, trois autres moments de grève sont prévus les 21, 22 et 23 novembre prochain, à condition que les choses ne se règlent pas d’ici là.

« C’est un nouveau message que nous envoyons à Sonia Lebel : il faut que ça bouge. Les gens qui sont insatisfaits peuvent appeler leur députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina de la CAQ, pour manifester leur insatisfaction en lien avec l’avancement de la négociation. Toutes les personnes présentes ici se sont vu offrir de l’appauvrissement par Sonia Lebel, avec une baisse de 7 % de salaire si on compare avec l’inflation. Elle leur offre 10,3 % alors que l’inflation est prévue autour de 18 %. C’est donc une baisse de salaire de 7 % et c’est sans parler de ce qui est proposé pour les conditions de travail », conclut Jean-François Gaumond, qui était sur place au nom de la CSQ pour le Bas-Saint-Laurent.

Pour lire davantage d’articles, vous pouvez désormais nous suivre sur Twitter et sur LinkedIn!

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média