18 octobre 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©(Photo gracieuseté)

Des centaines de chats sont placés à l'adoption chaque année en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent.

Un énorme vide se fait sentir depuis la fermeture du refuge L’Ami des bêtes fondé par Manon Parent et les problématiques d’autrefois refont surface. Animaux errants ou abandonnés, service de fourrière déficient et peu de services animaliers disponibles en raison du manque de vétérinaire.

C’est pourquoi Claudine Gauthier et un groupe de bénévoles souhaitent relancer un projet de refuge pour palier le manque criant de ressources pour les compagnons à quatre pattes. « La première chose à considérer est de rendre le tout rentable. Le premier constat que nous avons fait est que le bâtiment actuel n’est pas suffisamment grand pour ajouter des services. Nous nous permettons donc de rêver un plus grand. Toutefois, ça nécessitera aussi des investissements plus grands. »

Le premier pas a donc été de se tourner vers les villes et la MRC de la Haute-Gaspésie. « Il y a une grande ouverture pour mettre quelque chose de rentable sur pied où il y aurait un éventail de services offerts. Par contre, le tout avance à pas de tortue puisque nous sommes tous des bénévoles qui donnons de notre temps », explique Claudine Gauthier qui tenait à rappeler aux gens de la Haute-Gaspésie que le projet est toujours vivant.

Des pistes de solutions sont sur la table dont une contribution financière des municipalités, mais la partie est loin d’être gagnée puisque l’idée n’a jamais fait l’unanimité. « Les municipalités sont conscientes qu’un refuge bénéficie de services provenant d’un refuge comme la gestion des médailles et les chiens dangereux. »

Rappelons que plusieurs refuges animaliers ont fermé leurs portes récemment, dont à Sainte-Anne-des-Monts et Matane.