Pour ce petit projet sympathique, l’artiste a produit sept œuvres originales qui ont été imprimés à raison de 150 copies. Celles-ci ont été soigneusement placées un peu partout dans la ville afin qu’elles soient retrouvées et conservées par des passants.

Le but derrière cette démarche est de démocratiser l’art en le rendant accessible à tous. D’ailleurs, l’artiste explique le titre du projet avec l’objectif recherché. « C’est un projet tout en joie et simplicité va à l’essentiel de mes préoccupations artistiques, soit d’aller vers l’autre et aider à la démocratisation de l’art en s’immisçant dans la vie des gens. »

De retour à Matane depuis maintenant six ans après un exil d’une décennie à Québec, Emie Sirois œuvre de manière professionnelle dans le domaine des arts, notamment dans la peinture à l’acrylique. Elle explique que sa démarche artistique se veut basée sur les sentiments et qu’elle inspire l’introspection chez le spectateur. « Mon objectif, en partageant mon travail, est d’établir un lien avec le spectateur et de susciter un investissement émotionnel. De persuader l’autre à prendre un moment pour réfléchir et contempler, de plonger en lui-même. Je m’inspire souvent de mon fils Roman et j’y ajoute parfois une touche de poésie. »

Lors de la phase 1 du projet L’Art s’immisce en 2020, Emie Sirois avait profité du confinement pandémique pour envoyer ses œuvres par la poste afin d’apporter un peu de réconfort et de bonheur en cette période trouble.