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Retour06 juillet 2023
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Coralie Chauvin : vivre sa passion un café à la fois
PROFIL ENTREPRENEURIAL
©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien
Coralie Chauvin, propriétaire de La Miss Café à Matane
Nouvellement installée de façon permanente à Matane depuis deux ans, Coralie Chauvin est ce sympathique visage qui nous propose des Americano, des smoothies ou des Diabolo dans son tout nouveau café restaurant baptisé La Miss Café.
Habitant à Montréal depuis de nombreuses années, Coralie et son conjoint avaient déjà une petite maison à Sainte-Félicité dans laquelle ils prévoyaient emménager une fois la retraite sonnée. Toutefois, la pandémie a précipité les choses et le couple a décidé de s’installer de dans leur petite maison de façon permanente en Matanie. Pour Coralie, ce déménagement signifiait une réorientation de carrière. « À Montréal, j’avais une escouade Miss Café où je visitais les petits restos pour former les employés à faire des bons cafés, mais ici, le marché n’était pas assez gros pour que je puisse en vivre. C’est pourquoi j’ai décidé d’ouvrir mon propre café. »
Travaillant depuis dix ans autant comme représentante des ventes que dans la réparation des machines, Coralie avait déjà une profonde connaissance du milieu du café. « J’avais déjà un goût spécifique en tête que j’avais pour mon concept traditionnel qui repose sur la torréfaction italienne. Une fois le bon torréfacteur trouvé, je pouvais me lancer. Il y a beaucoup de moi dans ce café, de mes inspirations et je pourrais remplir encore plusieurs ardoises de produits différents. Il y a un peu de tout ici, autant le côté restauration que la vente de moulinets à café et de produits d’entretien. Donc il est resté une petite partie de l’escouade Miss Café dans ma nouvelle entreprise. »
Aujourd’hui, Miss Café emploie une dizaine d’employés et se réjouit de voir la clientèle venir essayer de nouvelles concoctions et revenir en déguster d’autres. « Le mot se passait et les gens venaient pour découvrir des saveurs sans même y avoir goûté. C’est là que j’ai su que j’avais réussi mon pari. »
L’entrepreneure originaire de France ne regrette aucunement de s’être lancée en affaires sur la rue Saint-Jérôme, en pleine effervescence à proximité de plein d’autres nouveaux petits commerces. « C’est ça Matane. C’est la proximité et l’intimité. On finit par reconnaître les gens et les appeler par leur nom. Une fois qu’on m’a adopté, on devient un peu comme une petite famille où les clients me parlent de leur vie et de leurs proches, quelque chose que l’on voit moins en ville », conclut-elle.
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