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29 mai 2023

Noé Millette-Lamoureux - redactionmatane@medialo.ca

Une 4e édition pour le festival de danse contemporaine FURIES

CULTURE EN RÉGION

Furies

©Photo Moïse Marcoux-Chabot

Plusieurs spectacles ont lieu devant des petites foules afin de créer une intimité pour les spectateurs.

Le festival de danse contemporaine FURIES sera de retour en Haute-Gaspésie pour une 4e édition diversifiée, du 27 au 30 juillet. Plusieurs artistes canadiens de renom et de la relève présenteront des numéros dans différents lieux, parfois conventionnels et parfois inusités.

Selon la co-directrice artistique du festival, Priscilla Guy, l’événement sera un mélange entre de nouveaux talents de l’avant-garde en danse contemporaine et des grands noms bien établis. Deux figures de la danse au Canada vont se produire à la Maison de la Culture de Sainte-Anne-des-Monts. Travis Knights, grand danseur de claquettes canadien, sera accompagné de son équipe de musiciens sur scène. Alexandra « Spicey » Landée, pionnière du développement de la danse hip hop au Québec et au Canada, présentera une pièce de groupe avec 6 interprètes.

« On a aussi toutes sortes d’autres performances qui se trouvent dans des plus petits lieux », a expliqué Mme Guy. Le chorégraphe Harold Rhéaume va créer une pièce sur mesure qu’il interprètera en solo sur la plage Henley de Marsoui. Il y aura aussi une performance spéciale de danse et de musique pour célébrer le 100e anniversaire de la municipalité de La Martre. La chorégraphe Erin Hill a préparé un numéro réunissant deux danseuses et deux musiciens au site historique du Phare de La Martre. L’événement débutera avant le lever du soleil, à 4h15, et se terminera dans la lumière du jour vers 5h15.

Le festival de danse FURIES a pour objectif de permettre aux régions, comme la Gaspésie, d’avoir accès à des spectacles et des artistes dignes des grandes villes culturelles du monde, ainsi que de rapprocher les gens de ce type d’art. « Quand on a décidé de lancer FURIES, c’était dans l’idée de démocratiser la danse. On a parfois une idée particulière de la danse contemporaine, mais quand on la voit dans toutes ses formes, quand on la voit dans des lieux qui nous sont familiers, on la rencontre différemment. C’est ça qui nous intéresse, de briser les barrières qui font en sorte que les gens ont de la difficulté à la comprendre », a mentionné la co-directrice artistique du festival.

Bien que toutes les passes pour la fin de semaine soient vendues, il est toujours possible d’obtenir des billets pour les numéros à l’unité. « Plusieurs spectacles sont présentés devant des petits groupes dans des contextes plus intimes et chaleureux, alors il ne faut pas tarder pour acheter les billets. Il y a aussi beaucoup de représentations gratuites », a indiqué Priscilla Guy.

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