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03 mai 2023

Noé Millette-Lamoureux - redactionmatane@medialo.ca

Permis de transformation de homard refusé aux Fruits de Mer de l’Est du Québec

CRUSTACÉS

Homard

©Photo fournie par le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

11 908 tonnes de homard ont été pêchées au Québec en 2022, un record.

L’entreprise Les Fruits de Mer de l’Est du Québec s’est vu refuser un permis lui permettant la transformation de homard québécois par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Les Fruits de Mer de l’Est du Québec possèdent déjà une permission de transformer du homard de l’Atlantique pêché ailleurs que dans les eaux de la province et aimeraient pouvoir rapatrier une partie de la production. « Il y a beaucoup de homard pêché au Québec qui est envoyé à l’extérieur. On a reçu des appels de pêcheries du Québec qui veulent nous en envoyer, mais on ne peut pas accepter parce qu’on n’a pas le permis. Je trouve ça plate parce qu’ensuite, ce homard-là sort de la province », a expliqué le directeur général des Fruits de Mer de l’Est du Québec, Stéphane Garon.

Selon le ministre du MAPAQ, André Lamontagne, le comité d’intérêt public qui a analysé la demande, formé de gens du ministère de l’Économie, du ministère des Affaires municipales, du MAPAQ et d’autres acteurs du milieu, veut s’assurer que d’accorder ce permis ne déséquilibrerait pas l’écosystème entre captures et capacité de transformation.

L’usine de transformation matanaise se prépare à formuler une nouvelle demande, en utilisant de nouveaux arguments. « On va aller chercher des nouveaux documents et critères qui démontrent qu’on ne va pas nuire au reste de l’industrie », a indiqué M. Garon.

Une nouvelle ligne de transformation, d’une valeur de 4 M $, devrait d’ailleurs être opérationnelle la semaine du 8 mai. Le directeur général des Fruits de Mer de l’Est du Québec soutient aussi que cette ligne, agencée avec un permis pour le homard québécois, va permettre de créer beaucoup d’emplois étrangers et va aider à faire rouler l’économie locale. « Les gens disent souvent que les travailleurs étrangers ramènent l’argent dans leurs pays, mais ils font grandement profiter les épiceries, les entreprises de transport et d’hébergement d’ici. »

Le député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé est celui qui a questionné le ministre du MAPAQ lors de l’étude des crédits budgétaires. Il est lui-même en faveur de l’obtention d’un permis pour l’usine de transformation matanaise.

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