12 avril 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Jenny Lévesque est coordinatrice des services aux proches aidants et de l'Envolée au Centre d'action bénévole des Chic-Chocs.

Si les entreprises peinent à recruter de la main-d’œuvre, il en va aussi pour les différents organismes de la région qui sont toujours en quête de bénévoles. Comme en témoigne Jenny Lévesque, coordinatrice des services auprès des proches aidants et de l’Envolée au Centre d’action bénévole des Chic-chocs, le manque de personnes qui s’impliquent s’étend dans plusieurs secteurs. « Il manque du monde autant dans les clubs sportifs, le transport pour les patients qui ont des rendez-vous médicaux, la popotte roulante, l’aide aux devoirs et les visites aux aînés. »

Jenny Lévesque ajoute qu’elle travaille actuellement sur un projet de biographies pour aînés. Des bénévoles écrivains sont aussi recherchés pour concrétiser cette initiative. On peut aussi penser à d’autres initiatives citoyennes qui représentent une autre forme de bénévolat comme l’Avenue d’Halloween, la Parade du Père Noël, les jardins communautaires ou l’Arbre généreux. Encore là, ce sont les gens qui s’impliquent qui font toute la différence. « Les bénévoles ont un impact considérable sur la vie des gens qu’ils aident et sur leur propre vie également. C’est enrichissant et valorisant et c’est important de leur dire merci. C’est grâce à eux que la communauté est plus vivante et ça rejaillit sur tout le monde. »

D’autres activités comptent sur l’apport des bénévoles comme la Fête du bois flotté qui reposait sur les épaules d’une poignée de personnes qui oeuvraient au sein du CADDEC. Même chose pour le Centre Louise-Amélie et son comptoir économique ou les Productions de la Salle Comble qui comptent aussi sur des bénévoles pour assurer la pérennité de leurs services.

Actuellement, le Centre d’action bénévole compte 97 bénévoles. Il en faudrait encore une vingtaine de plus pour assurer l’ensemble des services. « Les gens pensent parfois qu’ils n’ont pas le temps parce qu’ils ont une vie de famille. Mais quand je pense à des visites aux aînés, je me dis que ça pourrait être merveilleux d’avoir une maman et son enfant qui visitent un aîné par exemple. Il faut que les gens se demandent simplement combien de temps ils ont pour eux et combien ils sont prêts à en consacrer pour leur communauté. Si on ne s’implique pas, c’est un choix personnel, mais il ne faut pas se plaindre s’il manque d’activités et de services », conclut Jenny Lévesque.

Une activité reconnaissance se tiendra d’ailleurs la semaine prochaine afin de remercier les bénévoles. Des élus, des artistes locaux, des petites bouchées et des témoignages seront à l’honneur pendant cette petite activité qui cadre dans la semaine de l’Action bénévole.