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23 mars 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

15 artistes féministes en résidence au Salon58 de Marsoui

RÉSIDENCE D'ÉCRITURE

Résidence Salon58

©Photo Gracieuseté

Les participantes de la cuvée 2023.

15 artistes féminines provenant de partout au Québec se réuniront au Salon58 de Marsoui dans le cadre de la 3e édition de la Retraite d’écriture féministe.

Les participantes auront l’occasion d’écrire en solo dans la quiétude du décor marsois, mais également en groupe. Il y aura également des ateliers multidisciplinaires au menu et des cercles de discussion entre les artistes écrivaines pour s’inspirer mutuellement. « Chaque jour, une facilitatrice différente offrira un atelier. On parle de mouvement et écriture, Wikipédia, écriture automatique, un atelier inspiré de promenade en forêt. L’objectif est de provoquer l’inspiration à travers l’écriture, mais également par le biais d’autres disciplines », explique Priscilla Guy, directrice artistique du Salon58 et facilitatrice pour la résidence féministe.

Une libraire éphémère composée de lectures choisies par les participantes sera aussi aménagée afin de faire découvrir les coups de cœur de chacune au groupe. D’ailleurs, qu’est-ce que l’écriture féministe exactement? À cette question, Priscilla Guy explique qu’elle peut prendre plusieurs formes. « Il n’y a pas de sujet en particulier. Ça peut aborder n’importe quel thème avec la nuance qu’on ressent une certaine liberté et émancipation autant au moment de l’écriture que de la lecture. Ça prend différentes formes selon les auteures. Pour certaines, c’est une écriture plus militante, une écriture dénonciatrice, pour d’autres, c’est de pouvoir s’exprimer librement à travers sa propre identité et ses propres choix. Ça peut être aussi du récit, de la poésie et même de la bande dessinée. L’important est que chaque auteure puisse explorer quelles sont les limites et les cadres et comment les dépasser. C’est une définition qui est donc en constante évolution. »

Considérant le grand nombre de candidatures soumises pour cette retraite d’écriture, le comité de sélection a planché sur trois critères principaux, soit la familiarité avec le discours féministe, le parcours professionnel et l’âge des participantes. D’ailleurs, celles-ci pourront compter sur cinq facilitatrices pour les accompagner pendant cette semaine, soit Priscilla Guy, Catherine Beau-Ferron, Emma Desgens, Élise Ross-Nadié et Karla Étienne.

Au terme de la retraite, soit le 15 avril à 19 h, il y aura le cabaret féministe, soit une soirée publique d’échanges, de discussion et de performances en compagnie de toutes les participantes. De plus, un recueil des meilleurs textes ayant été pondus pendant la semaine sera édité puis distribué dans plusieurs libraires gaspésiennes dont L’Encre noire de Sainte-Anne-des-Monts et Liber de New-Richmond.

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