07 mars 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Le GASP des Monts regroupe le Centre de jour et le Sentier de l'Espoir.

C’est ce qu’a expliqué le nouveau directeur de l’organisme, Jacques Mimeault qui travaille actuellement à mettre sur pied une toute nouvelle équipe de travail. « On sait qu’il y a eu des irrégularités administratives qui ont mené à une enquête de la Sûreté du Québec. Celle-ci est d’ailleurs toujours en cours. Le conseil d’administration était alors confiant qu’une nouvelle équipe permettrait de relever l’organisme et d’offrir à nouveau des services à la population. Les besoins sont là et c’est ce qui a motivé les actions du conseil. »

Le Centre de jour est d’ailleurs déjà fonctionnel. Déménagé au rez-de-chaussée afin de permettre une meilleure accessibilité à la clientèle, celui-ci est maintenant sous le joug de Lynn Beaulieu, éducatrice spécialisée en santé mentale. D’ailleurs, l’expérience et la compétence de la nouvelle équipe était au cœur des préoccupations du conseil d’administration dans la reconstruction du GASP des Monts.

Volet administratif et clinique à revoir

Les premières actions du nouveau directeur ont été de corriger le volet administratif et de régulariser la situation. On estime que le tout a été réglé à 80 % au moment d’écrire ses lignes. Le volet clinique a aussi été revu afin que la clientèle bénéficie d’un soutien et d’un suivi mieux adapté à leur situation. Finalement, la structure du bâtiment en tant que tel est aussi un élément majeur. « Nous avons fait l’embauche de Jacques Soucy qui nous aide avec tout ce qui touche aux normes du bâtiment et qui nous aide avec les réparations. On parle autant de toilettes brisées que de luminaires manquants. On peut dire qu’il y a eu un certain laisser-aller au cours des dernières années », ajoute Jacques Mimeault.

On doit également compléter l’équipe. Le GASP recherche quatre techniciens en travail social et en éducation spécialisée. On veut aussi recruter des aides sociaux qui seront embauchés sur la base de leur « savoir-être ». Pour Jacques Mimeault, il est essentiel de recruter des gens de confiance qui ont une bonne expérience de vie et qui ont à cœur la réussite de l’organisme et le bien-être des clients.

Si tout se déroule comme prévu, une équipe réduite pourra ouvrir le volet hébergement Sentier de l’Espoir dès le mois d’avril. « On pourra ouvrir davantage de chambres au fur et à mesure qu’on recrutera du personnel. Pour opérer de façon optimale, on vise 14 employés », ajoute le directeur.

D’ailleurs, le volet hébergement a été revu afin que les objectifs et la mission soient clairs. « Ce n’est pas un hôtel dans lequel les gens viennent séjourner un an en écoutant la télévision. C’est un endroit où les patients doivent se prendre en main accompagnés par des intervenants dont leur rôle est de s’assurer qu’ils adoptent de meilleures habitudes de vie. Les gens qui vont venir ici doivent avoir une volonté de changer leur style de vie et pour y arriver, ça prend des professionnels pour les aider », martèle Jacques Mimeault.

Ce dernier ne mâche pas ses mots quant à la qualité des gens employés qui seront embauchés. « Le GASP est un organisme majeur en santé mentale en Haute-Gaspésie qui nécessite du personnel qualifié. On ne peut pas se permettre de laisser une maison comme celle-ci entre les mains de gens qui n’ont pas les compétences pour bien gérer le volet administratif et la clientèle. Lorsqu'on rouvrira le Sentier de l'Espoir, c'est parce qu'on aura les bonnes personnes pour s'en occuper. », conclut-il.