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28 février 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La Cuisine collective de Matane acquiert le bâtiment des Chevaliers de Colomb

AIDE ALIMENTAIRE

Cuisine collective

©Photo Gracieuseté

Marielle Truchon, secrétaire de la Cuisine collective, Norbert Fortin, secrétaire Financier des Chevaliers de Colomb 2884, Georges‐Émile Desjardins (Grand Chevalier et André Morin, président Cuisine collective de la région de Matane.

La Cuisine collective de la région de Matane vient d’acquérir le bâtiment des Chevaliers de Colomb situé sur la rue de la Fabrique.

Déjà locataire de l’endroit, la Cuisine collective faisait face à un manque d’espace et à un problème d’accessibilité en raison des marches à gravir pour accéder au deuxième étage. Depuis déjà un bon moment, l’organisme avait signifié son intention d’acquérir le bâtiment. C’est maintenant chose faite. « C’était un réel problème autant pour les usagers que pour le personnel, explique la directrice de l’organisme, Hélène Jolicoeur. On récupère environ 40 tonnes de nourriture par année. C’est donc 40 tonnes qu’on devait monter à l’étage. C’était aussi tous les repas que nous préparions au deuxième étage pour ensuite les servir au rez-de-chaussée. »

La prochaine étape sera la mise aux normes du bâtiment et le réaménagement des lieux afin d’augmenter la superficie de travail et améliorer l’accès pour les personnes à mobilité réduite. On précise que les Chevaliers de Colomb maintiendront un bureau dans le bâtiment et que leurs réunions continueront à se tenir à ce même endroit.

Avec cette acquisition, il sera possible pour la Cuisine collective de concentrer ses activités au premier étage, d’augmenter l’espace d’entreposage et de faire l’acquisition de nouvel équipement. Alors que l’inflation frappe la population de plein fouet, les demandes en aide alimentaire sont de plus en plus nombreuses. Le manque d’espace était le frein principal à la Cuisine collective pour en faire davantage pour les citoyens en situation précaire. « Puisque nous sommes déjà locataires, nous pourrons y aller par étape sans cesser nos activités. On se donne un objectif réaliste d’environ trois ans pour compléter tous les travaux », précise Hélène Jolicoeur.

Ce n’est pas d’ailleurs pas la première fois que la Cuisine collective tentait de prendre l’expansion. Il y a quelques années, l’idée de prendre possession de l’ancienne Co.Mode Verte avait été évoquée. Toutefois, le projet avait été abandonné puisque les coûts associés à l’acquisition et la mise aux normes du bâtiment étaient trop élevés. « Les problèmes structurels étaient majeurs. Ce n’était pas la bonne solution pour nous tandis que dans le bâtiment actuel, les travaux à effectuer sont moindres puisque nous sommes déjà fonctionnels », ajoute la directrice de la cuisine.

Depuis la pandémie, la Cuisine collective estime que la demande a augmenté de 30 % et se serait stabilisée depuis la dernière année. Ce qu’on a remarqué est que la clientèle qui faisait déjà appel à la Cuisine collective le fait davantage. Le portrait global des gens qui utilisent les services de la Cuisine collective a aussi changé au fil du temps.

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