Deux nouvelles zones de prévision d’avalanches en Haute-Gaspésie et à Murdochville

AVALANCHE QUÉBEC

©Photo Gracieuseté - Avalanche Québec

Les spécialistes d'Avalanche Québec à l'oeuvre dans l'arrière-pays gaspésien.

Avalanche Québec déploie un projet-pilote de prévision d’avalanches dans deux nouvelles zones prisées des skieurs en Haute-Gaspésie.

Actuellement, Avalanche Québec produit des bulletins d’avalanches pour le secteur ceinturant notamment les monts Albert, Xalibu, Blanche-Lamontagne et Olivine, donc l’équivalent d’une partie du territoire du Parc national de la Gaspésie et de la Réserva faunique des Chic-Chocs.

Avec le projet-pilote, on élargit le territoire de couverture à Murdochville ainsi qu’à la côte de la 132 entre La Martre et L’Anse-Pleureuse. « On observe de plus en plus d’activités dans ces secteurs. À Murdochville, il y avait déjà le Chic-Chac, mais on voit de plus en plus d’entreprises qui opèrent le long de côte », explique le responsable du service de prévision, Jean-François Michaud.

Le projet-pilote provient d’une volonté d’Avalanche Québec d’élargir le service, mais aussi du ministère du Tourisme qui voyait le potentiel de développement dans ce secteur. « Il y avait donc une pertinence d’offrir des bulletins dans ce coin-là. Ceux-ci seront diffusés tous les vendredis et seront valides pour la fin de semaine seulement », précise le prévisionniste.

Ce sont donc 20 bulletins additionnels qui s’ajoutent à ceux déjà existants, soit dans pour la côte de la Haute-Gaspésie et dix autres pour le secteur de Murdochville. Ces bulletins seront disponibles sur le site internet avalanche.ca puis relayés sur la page Facebook de l’organisme Pour le moment, les nouveaux bulletins ne sont pas accessibles via l’application mobile considérant que le financement est limité.

Jean-François Michaud rappelle que toute personne désirant s’aventurer dans l’arrière-pays, soit pour y pratiquer du ski hors-piste, de la grimpe de glace ou de la motoneige ont tout intérêt à être bien préparés. « On recommande d’avoir des connaissances en avalanche, d’avoir un détecteur de victimes d’avalanche et une formation adéquate. Dans le doute, un guide reste toujours une excellente option. »

Par exemple, sur l’échelle de 1 à 5, dès l’indice no 2, il y a déjà un risque modéré d’avalanche pouvant être causé par un humain tandis qu’un indice no 3 parle plutôt d’un déclenchement naturel. La prudence est donc de mise pour ceux qui se sentent téméraires.

Commentaires