Drones, projecteurs géants, caméras, trépieds, consoles audio, alouette. Voilà un bref survol des équipements dont les membres du Carrefour des arts numériques ont accès en échange d’un abonnement annuel. Le but est de permettre aux artistes en arts numériques de réaliser leurs projets les plus fous à prix modique avec de l’équipement spécialisé.

Voilà maintenant quatre ans que le projet avait été lancé dans l’univers. Si le tout a été ralenti par la pandémie, il y a enfin eu un aboutissement, au grand plaisir de la Ville de Matane. « Nous possédons un carré d’as en matière de transport avec la route, le maritime, le ferroviaire et l’aéroportuaire. À cette liste, on peut ajouter l’autoroute numérique », a lancé le maire Eddy Métivier.

La planification stratégique élaborée d’abord par le précédent conseil municipal et perpétué par l’équipe actuelle voyait Matane comme un Carrefour des arts numériques en raison de ses nombreux talents. C’est maintenant chose faite. « Ce créneau d’excellence qui réunit plusieurs compétences permet de stimuler la création et la diffusion artistique tout en encourageant la participation citoyenne », a ajouté le maire de Matane.

L’ALT Numérique Desjardins accueillera la boutique sous son toit et assurera la gestion du prêt d’équipements. L’entreprise Bourrasque a également offert son expertise en stratégies numériques pour l’élaboration et la réalisation du Carrefour.

Finalement, une bourse de 80 000 $ a été remise aux Faiseux de berlue, l’IDHP et Cube Noir qui réaliseront un imposant projet dans lequel le public sera immergé dans l’univers des forêts de La Matanie par la magie du numérique. Cette somme fait partie d’un montant global de 600 000 $ divisé entre le ministère de la Culture et des communications du Québec et la Ville de Matane pour la mise sur pied du Carrefour numérique.

Pour consulter la liste complète des équipements à louer, il suffit de se rendre sur le site internet du Carrefour des arts numériques.