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25 janvier 2022

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Un étudiant français en Gaspésie partage ses impressions sur les perceptions France-Québec

LES NORMANDS AU BOUT DU MONDE

Cégep Gaspésie

©Photo Gracieuseté - Roger St-Laurent

Des étudiants en foresterie au Cégep de la Gaspésie et des Îles.

De petites capsules intitulées « Les Normands du bout du monde » diffusées sur France bleu présentent des habitants de La Normandie qui se sont exilés un peu partout à travers le monde, dont en Gaspésie.

Dans l'une de ces capsules, l'animateur Lionel Robin s'entretient avec le normand Hugo Martin, un étudiant en foresterie au Cégep de la Gaspésie et des Îles. On demande d'abord au jeune homme de s'exprimer sur ses premières impressions du Québec. « C'est un peu bizarre de constater que même si on se ressemble beaucoup et qu'on parle la même langue, il y a quand même beaucoup de différence. J'étais peut-être un peu moins surpris que mes compatriotes parce que je m'étais beaucoup renseigné sur eux avant mon arrivée. »

Hugo Martin contemplait l'idée de déménager au Québec depuis déjà un bon moment. Or, même s'il s'était beaucoup documenté sur ses cousins de l'Amérique, il a été surpris par les différences dans le vocabulaire, notamment sur les expressions utilisées. « Les dénominations sur les vêtements changent beaucoup. Par exemple, au lieu de dire un "suede", on dira un chandail ou alors les Québécois disent une camisole au lieu d'un maillot de basket. »¸

Quant à l'accent, le jeune étudiant en foresterie confirme qu'il est assez facile à adopter même s'il avait du mal à saisir certaines bribes de conversation. « Ils sont tellement gentils que ça ne leur dérange pas de répéter. Par contre, là où c'est plus difficile de comprendre, c'est lorsqu'ils parlent entre eux. »

À l'inverse, Lionel Robin demande aussi à son compatriote de parler de la perception des Québécois à l'endroit de leurs cousins français. « On voit que nous avons une relation avec particulière avec eux. Il y en a dont les parents sont venus sur les plages de Normandie. Ils connaissent la région de nom et, règle générale, ils aiment beaucoup les Français même s'ils ne connaissent pas tant le pays à l'exception de Paris et de quelques régions comme La Normandie, justement. »

Quant au mode de vie, il y a de grandes différences qui ont frappé Hugo dont l'influence des voisins au sud de la frontière du Canada. « La mélodie de base est le gros moteur V8 des pick-ups américains. La nourriture est aussi différente. Pour un Normand, ça peut être un peu compliqué de retrouver nos petits produits laitiers. Bref, on sent que nous sommes dans un pays nord-américain, même que nous faisons parfois l'erreur de dire que nous sommes aux États-Unis. »

Somme toute, ce que le jeune étudiant retient est l'accueil chaleureux des Québécois et spécialement des Gaspésiens et le fait que malgré les différences, il existe un lien familial naturel qui unit les deux peuples malgré un océan de distance.

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