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15 septembre 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le Centre de services scolaire des Chic-Chocs explique la centralisation du chauffage dans les écoles

ÉDUCATION

École Escabelle

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

La majorité des écoles n'ont plus les thermostats traditionnels permettant de régler la température à sa guise dans chaque classe.

Des étudiants de l'école de L'Escabelle de Cap-Chat ont appris qu'il ne suffit pas de mentionner à son enseignant qu'il fait froid pour que le chauffage soit ajusté dans leur classe.

Il y a quelques semaines, alors que la température extérieure s'était considérablement rafraîchie, les élèves d'une classe de l'école de L'Escabelle de Cap-Chat se plaignaient qu'il faisait froid à l'intérieur des locaux, un sentiment partagé par leur enseignant. Or, selon les élèves, une demande aurait été logée pour hausser le chauffage dans la classe, mais celle-ci aurait été refusée. On leur aurait donné comme réponse que ça ne valait pas la peine de hausser le chauffage puisqu'il restait à peine une période de cours avant la fin de la journée.

Cette situation s'est produite parce que ne contrôle pas le thermostat qui veut. Des règles strictes encadrent le chauffage des écoles puisque les centres de services scolaires qui les gèrent ont des comptes à rendre au ministère de l'Éducation en matière d'économie d'énergie.

En fait, la majorité des écoles partout au Québec sont maintenant munies d'un système électronique automatisé qui permet de gérer la température autant localement qu'à distance. Ce système permet également d'avoir accès à des données demandées par le ministère de l'Éducation et de contrôler autant le chauffage que la ventilation ou mêmes la température dans les chambres froides.

Or, certaines classes possèdent d'anciens thermostats à partir desquels on peut ajuster la température à sa guise. Toutefois, lorsque des classes subissent des rénovations, les anciens thermostats sont changés par des nouvelles sondes intelligentes qui possèdent un niveau ajustable de 3 degrés. Concrètement, chaque classe peut monter ou baisser la température de 1,5 degré. On précise qu'environ 90 % des classes du territoire couvert par le Centre de services scolaire des Chic-Chocs fonctionnent de cette manière.

L'automatisation permet aussi la programmation pour s'assurer que le chauffage ne fonctionnera pas pendant la saison estivale. « Normalement, il faut que la température extérieure soit plus froide que 15 degrés pour que le chauffage se mette en marche », explique le coordonnateur des ressources matérielles, Steve Miousse.

Il y a aussi un contremaître d'entretien spécialisé et un technicien en bâtiment qui sont basés à Sainte-Anne-des-Monts et qui peuvent interroger le système à tout moment à partir d'un téléphone intelligent. Conséquemment, ni le personnel enseignant, ni la direction d'une école peut contrôler le chauffage à sa guise. Chaque mouvement de température au-delà de 1,5 degré plus chaud ou 1,5 degré plus froid doit passer par une personne attitrée aux ressources matérielles. En résumé, une classe qui voudrait monter le chauffage au-delà de deux degrés doit loger un appel de service à un membre du personnel aux ressources matérielles qui pourra gérer à distance ou à partir de la salle des machines dans chacune des écoles.

Lorsqu'on pose la question à savoir s'il ne serait pas préférable que chaque classe puisse contrôler elle-même sa température, le directeur général par intérim du Centre de services scolaire des Chic-Chocs, Bernard D'Amours, s'en remet aux exigences ministérielles. « C'est partout pareil. Le Ministère nous demande des cibles en matière de consommation d'énergie. Les nouveaux systèmes vont en ce sens. Nous sommes accompagnés par des firmes spécialisées et même Hydro-Québec afin que nous puissions atteindre nos cibles environnementales. Ce n'est donc pas inhabituel d'avoir des systèmes de contrôle centralisés. Nous sommes comparés et nous avons des comptes à rendre annuellement. »

Steve Miousse ajoute qu'il s'agit d'une façon plus efficace de travailler puisque les personnes directement responsables ont une vue d'ensemble de tous les systèmes en place dans toutes les écoles et peuvent ainsi intervenir rapidement si un problème survient.

Ainsi, au Centre de services scolaire des Chic-Chocs, si on affirme que les demandes d'ajustement de température sont généralement bien accueillies, on ne s'explique toutefois pas pourquoi la demande de Cap-Chat mentionnée précédemment aurait été refusée.

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