Culture
Retour30 mai 2021
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
L'école de Ballet-Jazz de Matane ou comment se réinventer pendant la pandémie
BOUGER COÛTE QUE COÛTE
©Photo Gracieuseté
La troupe de l'École de Ballet-Jazz de Matane s'offrent un petit flamenco à l'extérieur des murs du bâtiment Marie-Guyart.
Si 2020 a été l'année du virtuel, 2021 s'est amorcé sur une note beaucoup plus agréable pour l'école de Ballet-Jazz de Matane qui a su s'adapter pour rendre ses cours les plus dynamiques possible.
La première mauvaise nouvelle est tombée alors que la session 2020 était sur le point de terminer. « Il n'était pas question pour nous de tout arrêter sans clore notre session ou sans se dire au revoir. C'est alors que j'ai tout organisé pour qu'on puisse poursuivre en mode virtuel », explique la directrice de l'école, Marie-Philippe Fortin
Depuis le mois de décembre que l'école s'était résignée à tenir ses cours en ligne, mais il manquait le contact humain. Si la tendance semblait se renverser en mars dernier au point où les danseurs ont pu revenir en studio, voilà que la région a été à nouveau replongée en zone rouge. « On n'allait pas baisser les bras alors le choix a été simple. Avec le printemps qui était à nos portes, nous avons décidé de poursuivre les cours à l'extérieur. De plus, c'est tellement plus enrichissant de se voir et d'être ensemble en plus de profiter du plein air », poursuit Marie-Philippe Fortin.
Pour la directrice, il était crucial d'adopter toutes les pratiques pour permettre aux élèves de poursuivre leur cheminement et vivre pleinement leurs passions, que ce soit à l'extérieur ou en ligne. « Ç'aurait été facile pour nous de fermer les livres pour l'année mais nous nous sommes adaptés car il y a des jeunes qui comptaient sur nous. Comme nous sommes tous des passionnés, le choix n'a pas été difficile. Il fallait continuer, peu importe la manière. », raconte la directrice de l'école de Ballet-Jazz.
Même si les cours extérieurs représentent la meilleure option avec les belles journées de printemps qui sont arrivées, le format virtuel a tout de même permis à l'école de développer son offre de services. Depuis maintenant un an, il est possible de suivre le cours de mobilité, force et souplesse dans le confort de son foyer. Offerte par Camille Arsenault, cette classe rejoint chaque semaine des Québécois d'un bout à l'autre de la province.
Pour s'inscrire à un cours ou obtenir davantage d'informations sur les formations et les prochaines sessions, il suffit de se rendre au www.ebjm.ca ou sur la page Facebook École de Ballet-Jazz de Matane.
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