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28 avril 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le ministre des Transports refuse de considérer l'achat d'un nouveau navire pour remplacer le F.-A.-Gauthier

TRAVERSE MATANE-CÔTE-NORD

François Bonnardel

©Pierre-Olivier Poulin - L'Avantage Gaspésien

Le ministre des Transports, François Bonnardel, refuse de considérer l'achat d'un nouveau traversier.

Le ministre des Transports, François Bonnardel, a rejeté du revers de la main, la suggestion du Parti québécois de considérer l'achat d'un nouveau navire pour remplacer le F.-A.-Gauthier.

Toujours à qui avec des problèmes de joints d'étanchéité et de fuites d'huile malgré plusieurs mois en cale sèche, le F.-A.-Gauthier n'a pas encore navigué de façon constante depuis le début de l'année 2020. Ces nouveaux problèmes avaient amené le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, à suggérer l'achat d'un nouveau traversier fabriqué au Québec.

Lors de la commission parlementaire portant sur l'études des crédits budgétaires en transports, le député de René-Lévesque sur la Côte-Nord, Martin Ouellet, a repris la balle de son collègue matanais en posant à nouveau la question au ministre Bonnardel. « Le F.-A.-Gauthier a effectué environ 30 % des traversées en 2020. Ne serait-il pas de commencer à regarder ailleurs parce qu'il n'est pas fiable et qu'il coûte cher? Ce navire était supposé durer 40 ans mais avec les coûts qui s'ajoutent, je ne suis pas certain qu'on va se rendre à 20 ans.

François Bonnardel a répondu qu'il avait hérité d'un bateau du gouvernement précédent et que clairement, il y a toujours des problèmes malgré les promesses de performance de l'époque. « Avec une dette de 150 M$, il est hors de question présentement qu'on n'aille pas au bout de ce bateau pour comprendre et connaître le problème. Ça prendra le temps que ça prendra. Pour l'instant, nous avons le Saaremaa I qui fonctionne et qui fait le travail. C'est ce qu'on nous avait demandé à court terme et c'est pourquoi nous en avons fait l'acquisition. »

Ainsi, le valeureux petit traversier scandinave continuera à braver les eaux du Saint-Laurent pendant que le gros F.-A.-Gauthier reste à quai, sous la loupe des mécaniciens qui tentent toujours de découvrir comment freiner la dégradation des joints d'étanchéité.

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