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22 avril 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Sainte-Anne-des-Monts veut un réel portrait du marché du logement locatif

PÉNURIE DE LOGEMENTS

Logements louer locatif SCHL

©Archives - L'Avantage Gaspésien

Les pancartes de logements à louer se font rares en Haute-Gaspésie et dans le Québec tout entier.

Confronté à une crise du logement locatif, la Ville de Sainte-Anne-des-Monts considère commander une étude de marché afin d'avoir un portrait précis de la situation.

La maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes, veut adresser le problème de la rareté du logement mais souhaite avoir les bons chiffres entre les mains. « Actuellement, on entend toutes sortes de choses. C'est très difficile d'avoir l'heure juste. Par exemple, certains propriétaires n'affichent plus leurs logements disponibles puisqu'ils veulent mieux choisir leurs locataires. »

Il y a aussi l'enjeu des maisons qui sont transformées en AirBnB ou en gîtes touristiques qui peuvent aussi contribuer à la rareté des logements. « Il y a donc plusieurs facteurs qui influencent le marché actuellement. C'est pourquoi nous souhaitons avoir une étude de marché qui pourrait répondre à ces questions », poursuit le maire Deschênes.

En ayant un portrait juste de la situation, la Ville de Sainte-Anne-des-Monts estime qu'il sera beaucoup plus facile de pondre des programmes adaptés. « Ça peut être des crédits de taxes, des subventions ou des initiatives pour accélérer des investissements privés », précise Simon Deschênes.

Du côté du Centre de formation professionnelle, il y a aussi une difficulté à se loger pour les étudiants provenant de l'extérieur. À cet effet, le maire a demandé une rencontre avec la directrice générale du Centre de services scolaire des Chic-Chocs afin d'évaluer la possibilité de réhabiliter les anciennes résidences étudiantes près de l'école Gabriel-Le Courtois. Toutefois, la rencontre n'a toujours pas eu lieu.

Du côté du Service d'accueil des nouveaux arrivants de la Haute-Gaspésie, on ne nie pas qu'il est plus difficile de trouver des logements. « Ça nous demande plus d'efforts mais nous réussissons à loger notre monde. Ce qu'on remarque, c'est qu'il y a beaucoup de baux qui sont cédés ou des locations qui se font de bouche à oreille. On voit donc très peu d'annonces même s'il y a certains logements qui se libèrent », explique la coordonnatrice, Julie Ruest.

Le Service d'accueil des nouveaux arrivants encourage donc les propriétaires qui auraient des chambres ou des logements à louer à s'afficher. « Il y a tellement d'emplois à combler. C'est pour ça que le marché locatif doit être suffisant pour accueillir nos gens. Nous sommes dans une situation où chaque logement doit être occupé », poursuit-elle.

La Table des préfets se penche justement sur des solutions à moyen et long terme pour aider le marché locatif. « On travaille sur un programme d'aide aux entrepreneurs pour les aider à bâtir des logements. On demande aussi aux municipalités de participer à l'affichage des logements disponibles. Finalement, le Centre de services scolaire peut aussi être un joueur important en se penchant sur la rénovation des résidences étudiantes. Ça freine les possibilités d'accueillir des nouveaux étudiants », explique Allen Cormier.

Ce dernier rappelle que la pandémie a accéléré la migration de nouveaux arrivants de la ville vers des MRC comme la Haute-Gaspésie. « Nous sommes un milieu de vie extrêmement attrayant et c'est encore plus vrai en période de pandémie. Les gens ont besoin de liberté, d'espace et de grand air. J'imagine les gens à Montréal dans un petit appartement pas de balcon, pas de cour, avec un couvre-feu en plus. Ici, on a la mer, les montagnes et le Parc de la Gaspésie, c'est merveilleux », conclut-il.

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