Deux nouvelles bourses FIDEL en l'honneur de deux grands bâtisseurs matanais

BOURSES ENTREPRENEURIALES

©Photo Gracieuseté

Bertrand Rioux et Walter Bélanger auront tous deux une bourse à leur nom.

Le lancement de la 4e édition des bourses FIDEL de La Matanie a été marqué par l'ajout de deux nouvelles bourses en l'honneur de Bertrand Rioux et Walter Bélanger, deux hommes d'affaires ayant hautement contribué à la vitalité économique matanaise.

Pour cette quatrième année de remises de bourses, FIDEL a dévoilé deux nouveautés. La première bourse Bertrand-Rioux d'une valeur de 30 000 $ est offerte par sa famille. Cette dernière sera remise pendant cinq ans. « Mon père n'a pas eu d'aide pour se lancer en affaires il y a plus de 60 ans mais ça ne l'a jamais empêché d'aider les autres à le faire à sa façon. Aujourd'hui, mes enfants et moi sommes fiers d'investir 150 000 $ afin d'aider des jeunes entrepreneurs à réaliser leurs rêves », a expliqué François Rioux, fils du bâtisseur et président du Groupe Bertrand Rioux.

Quant à la deuxième bourse, elle est d'une valeur de 20 000 $ puis est offerte par Walter Bélanger. Tout comme la bourse Rioux, elle sera remise pendant cinq ans. Pour le fondateur de Béton Provincial, cette implication allait de soi, ayant contribué au développement économique régional depuis le début de sa longue et faste carrière. « C'est venu naturellement pour moi de continuer à supporter l'entrepreneuriat en Matanie en m'associant aux bourses des Grands Bâtisseurs. »

La communauté des gens d'affaires FIDEL fournit pour sa part les cinq autres bourses totalisant 50 000 $. Les entrepreneurs ont jusqu'au 12 juin pour déposer leur candidature qui sera ensuite analysée par le comité de sélection. Les lauréats devraient être dévoilés d'ici la fin juin.

Les intéressés peuvent consulter le site internet www.fidelmatanie.com sous l'onglet « Bourses » pour connaître toutes les modalités d'inscription.

Relève entrepreneuriale et raccrochage scolaire

Parallèlement au bourses entrepreneuriales, FIDEL poursuit d'autres avenues dont le marketing territorial et l'attractivité. « Le but est de représenter les entreprises pour attirer la main-d'œuvre. C'est l'un de nos plus gros défis actuellement. On se rend aussi dans différents salons de l'immigration en collaboration avec le Service d'accueil des nouveaux arrivants. Également, on développe des programmes pour favoriser la relève entrepreneuriale. On veut donc accompagner les entreprises pour qu'elles se bâtissent une relève à l'interne », explique la directrice générale du FIDEL, Lucie Dumas.

Un autre objectif est aussi de favoriser la conciliation travail-études. « On veut travailler avec des entreprises et des organismes pour contrer le décrochage scolaire ou favoriser le raccrochage scolaire. Concrètement, ça peut se traduire par une entreprise qui offre des conditions d'emploi favorables pour qu'un jeune puisse compléter son secondaire », conclut Lucie Dumas.

Commentaires