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01 avril 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Barrages routiers, division des régions et restaurants : ce qu'en disent la santé publique et la ministre régionale

COVID-19

Proulx et Leduc

©Photo montage

Marie-Eve Proulx et Sylvain Leduc abordent différentes questions d'actualité en lien avec le changement de palier du Bas-Saint-Laurent.

Alors que le Bas-Saint-Laurent au complet bascule de nouveau en zone rouge en raison de cas concentrés dans l'ouest de la région, le Dr Sylvain Leduc et la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, ont tenté de répondre à des questions qui reviennent souvent sur les lèvres des citoyens et des élus.

BARRAGES ROUTIERS

Premièrement, les fameux barrages routiers entre les régions sont fréquemment évoqués comme étant une solution viable à l'important trafic interrégional. Si c'était une bonne idée l'année dernière, pourquoi ce ne l'est plus un an plus tard?

À cet effet, la ministre Proulx évoque un faux sentiment de sécurité et une logistique difficile à appliquer. « On n'en avait retiré aucun avantage l'an dernier. De plus, cette fois-ci, le virus est beaucoup plus virulent et le niveau de contamination est beaucoup plus intense. »

Pour ce qui est du directeur régional de la santé publique, Sylvain Leduc, il s'en remet à une décision politique selon laquelle il n'y a pas d'interdiction formelle de déplacements entre les régions. « Il y a seulement des recommandations de ne pas le faire. On doit lutter avec un risque, mais il ne vient pas seulement de l'extérieur. Il y a aussi les citoyens du Bas-Saint-Laurent qui ont aussi profité de la semaine de relâche pour aller dans d'autres régions. Ils ont peut être contribué à ramener le virus ici. »

SUBDIVISIONS DES RÉGIONS

Pour ce qui est de la division de la région en deux zones distinctes, ce scénario est aussi écarté. La décision, selon Marie-Eve Proulx, en serait une de la santé publique régionale qui préfère diviser les régions de façon administrative, par CISSS. « Les directeurs ont pris cette décision d'y aller par région. C'est ainsi que les décisions se prennent. Il y a une préoccupation pour la transmission du virus qui est plus virulent et les cas continuent d'augmenter. »

Du côté du Dr Leduc, il parle de l'évolution rapide des cas, qui est passée de 3 à 414 en l'espace de quelques jours à peine. « On a affaire à un virus qui circule beaucoup plus vite. Si les gens croient qu'ils ne sont pas en danger, la situation pourrait changer du tout au tout très rapidement. De plus, depuis janvier 2021, tous les changements de paliers de couleurs se font par région administrative. C'est ainsi pour toutes les régions du Québec. »

RESTAURANTS

Les restaurants sont encore pratiquement les seuls commerces qui sont pénalisés avec le changement de palier de couleur au Bas-Saint-Laurent. On a demandé si ces derniers étaient réellement des vecteurs de transmission assez importants pour qu'ils soient toujours les premiers à devoir fermer leurs portes.

Sur ce point, la ministre Marie-Eve Proulx, se dit très consciente que la situation est difficile pour les restaurants. « Les rassemblements privés sont les facteurs principaux de transmission mais il a été convenu avec les directeurs de Santé publique que les restaurants seraient fermés en zone rouge. Nous sommes en gestion de crise sanitaire et les mesures sont décidées par les autorités compétentes alors on ne questionne pas ça actuellement. »

Quant à Dr Sylvain Leduc, il indique que la responsabilité principale de la transmission ne vient pas des restaurant mais que, ultimement, ils sont aussi des lieux propices aux rassemblements risqués. « Il y a d'excellents restaurateurs mais il y en a aussi qui ont permis à beaucoup de jeunes de se rassembler et de changer de table aux quinze minutes. Malheureusement, ç'a contribué à transmettre le virus. Le palier rouge sert aussi à faire comprendre aux gens l'urgence de la situation. On souhaite ainsi avoir une meilleure adhésion. »

Finalement, selon Marie-Eve Proulx, il y aura bel et bien un été touristique cet été, mais avec des mesures sanitaires. Quant à savoir quel seuil il faudra atteindre pour en finir avec les contraintes sanitaires, l'élue explique qu'elle n'est pas qualifiée pour répondre à cette question et que la santé publique abordera ce sujet en temps et lieux.

Aujourd'hui, le CISSS du Bas-Saint-Laurent recense 59 nouvelles infections à la COVID-19 dans la région.

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