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18 mars 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Matane officialise le droit aux poules pondeuses en milieu urbain

VOLAILLE EN VILLE

Poules Matane

©Photo Gracieuseté

Les citoyens matanais peuvent obtenir un permis de possession de poules en appelant à la Ville.

Deux ans après le lancement du projet pilote visant à permettre aux citoyens d'élever des poules pondeuses en ville, Matane a décidé d'adopter son règlement de façon permanente.

Au départ, le projet pilote répondait à une demande croissante des citoyens pour élever des poules en milieu urbain. « Il y avait quelques municipalités qui avaient adopté des règlements en ce sens. On sentait qu'il y avait une tendance et on voulait voir comment ça se concrétiserait chez nous », explique la responsable des communications à la Ville de Matane Anne Dionne.

Le projet pilote de deux ans a été probant puisque les 25 permis prévus ont rapidement trouvé preneur, au point tel où la limite a été abolie dès la deuxième année. « Le constat a été fort positif. Les gens respectent bien le cadre réglementaire, qu'il s'agisse des dimensions des installations à la façon dont on souhaite que les animaux soient traités. On n'a pas eu de plainte non plus, donc on en déduit que ça se passe bien dans le voisinage », poursuit Anne Dionne.

La règlementation demeure donc la même à commencer par l'obtention d'un permis au coût de 25 $. Les modalités à respecter sont notamment sur le plan de la superficie. Par exemple, un citoyen possédant terrain de 500 mètres carrées pourrait posséder jusqu'à trois poules. Les coqs sont interdits. Évidemment, cette réglementation s'applique aux propriétaires de terrains avec une résidence privée comme bâtiment principal.

On doit également aménager un poulailler avec une ventilation adéquate et un enclos extérieur afin de permettre aux poules de profiter d'un minimum de liberté. « Ce qui est intéressant avec ce règlement est le fait que nous encadrons tout ce qui touche au bien être des poules et au bon voisinage. Il y a une réelle préoccupation pour que les gens adoptent de bonnes pratiques, autant en termes d'entretien que d'hygiène que sur le plan des nuisances », précise Anne Dionne.

Finalement, la responsable des communications rappelle que le règlement est appelé à évoluer ou à être modifié en harmonie avec la démarche actuelle d'agriculture urbaine de la MRC de La Matanie afin que tous rament dans le même sens dans l'atteinte des objectifs.

 

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