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11 mars 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le pendant matanais de Mères au front pour l'urgence climatique voit le jour

Réserve faunique de Matane SIA-QC hébergement refuge rustique mont Blanc paysage Chic-Chocs

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Les Mères au front souhaitent léguer un environnement sain à la future génération.

L'auteure, Mylène Fortin, a décidé de joindre sa voix à Mères au front pour l'urgence climatique en créant un penchant matanais du mouvement instigué il y a un an par les auteures Laure Waridel et Anaïs Barbeau-Lavalette.

Le but du mouvement pancanadien est simple: léguer une planète viable aux générations futures. Pour y arriver, tout le monde doit mettre l'épaule à la roue à commencer par les décideurs qui ont le pouvoir de changer les choses par voie législative.

Au Québec, le mouvement se rendait jusqu'à Rimouski avec une petite incursion dans la Baie-des-Chaleurs. Toutefois, la Matanie était absente du discours, d'où la démarche de Mylène Fortin d'ajouter sa voix et recruter d'autres membres de la région. Déjà une quinzaine de mamans et grands-mamans ont emboîté le pas dont Margaret Kraenzel, Catherine Berger et l'auteure, Johanne Fournier.

Pour Mylène Fortin, l'urgence d'agir pour le gouvernement fédéral est maintenant. « Ça fait des années que je fais attention à ce que j'achète, que je fais mon compost et que je marche pour éviter de prendre ma voiture. Je me suis forcé pour utiliser des couches lavables… même en camping! Mais, toutes ces actions passent en une seconde en comparaison à ce que font certaines entreprises. C'est pourquoi je demande aux gouvernements de mettre leurs culottes. »

Pour illustrer son propos, l'auteure parle d'un enfant qui souhaite s'alimenter uniquement de friandises et sucreries. « Un moment donné, il faut que les parents mettent un frein et disent à leurs enfants qu'ils ne peuvent manger seulement des bonbons. C'est la même chose avec le gouvernement qui est un peu la maman du peuple. Il doit mettre des limites même si les citoyens ont envie de consommer à outrance. »

Les demandes de Mères au front vont dans le sens d'instaurer une véritable loi sur le climat qui ne permettrait pas des projets polluants comme l'oléoduc TransMountain, GNL-Québec ou des forages pétroliers. On souhaite que cette loi soit assortie d'un budget carbone, de règles de reddition de comptes tous les cinq ans. Pour le groupe, il est essentiel de faire preuve de transparence, d'imputabilité et d'agir rapidement.

Mylène Fortin donne l'exemple des sacs en plastique. « Ça fait 25 ans que ça ne devrait plus exister. Même quand j'étais jeune, je constatais que ça ne faisait aucun sens et pourtant, on commence à peine à légiférer en la matière. Je suis bien prête à faire ma part et les citoyens peuvent tous contribuer mais il ne faut pas nous prendre pour des imbéciles non plus. Les vrais changements viendront d'en haut. Je ne réussirai probablement pas à tout changer mais au moins, avant de quitter cette planète, je pourrai dire à mes gars que maman a été au front pour faire une différence. »

On peut suivre les actions de Mères au front – Matane par le biais de leur page Facebook et adhérer au mouvement. On rappelle que toute personne, homme ou femme ou autre, peut faire partie des Mères au front.

Mylène Fortin Matane roman

©Gracieuseté Mylène Fortin

Mylène Fortin entend bien s'impliquer pour inciter les décideurs à agir pour l'urgence climatique.

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