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01 décembre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

L'Annemontoise Catherine St-Pierre obtient une bourse de 5 000 $ pour un mémoire doctoral en neuropsychologie

ÉTUDES UNIVERSITAIRES

Catherine St-Pierre

©Photo Gracieuseté

Catherine St-Pierre ne s'est jamais laissé décourager par le temps à consacrer pour compléter ses études supérieures.

L'étudiante universitaire en neuropsychologie, Catherine St-Pierre, a reçu une bourse de 5 000 $ de la Fondation Gérard-D.-Lévesque pour l'aider à compléter son mémoire doctoral.

La jeune étudiante de l'Université Laval à Québec a décidé de concentrer ses recherches sur le fonctionnement cognitif des adolescents ayant subi de la maltraitance pendant leur jeunesse. « J'ai d'abord fait mon baccalauréat en psychologie pour ensuite me concentrer en neuropsychologie qui fait le lien entre le cerveau, donc la biologie et le comportement. »

Au cours de cette recherche qui lui a été inspirée par la professeure qui l'accompagne dans son cursus, Catherine St-Pierre tente de cibler les périodes charnières du développement de l'enfant afin de valider si certaines interventions auraient pu avoir des effets bénéfiques à long terme autant sur le plan de la mémoire que de l'attention.

Pour l'attribution de cette bourse, la Fondation Gérard-D.-Lévesque a évalué trois critères, soit l'excellence académique, la persévérance et l'implication sociale. Sur ce dernier aspect, Catherine St-Pierre a tenu des cliniques portes ouvertes où elle a rencontré des étudiants au baccalauréat. Elle a également présenté des ateliers de vulgarisation à Québec et jusqu'en Gaspésie, soit à Sainte-Anne-des-Monts et à Cap-Chat, de sa propre initiative. « C'est un programme qui s'appelle Cerveau en tête qui explique notamment l'effet des drogues sur le cerveau des ados. Quant aux élèves du cycle primaire, on leur montre comment fonctionne les cinq sens avec l'aide d'un vrai cerveau. Les jeunes étaient particulièrement impressionnés. »

Quant à son avenir professionnel, l'étudiante au doctorat entend effectuer du travail de terrain. « Je veux faire de la clinique, rencontrer des patients, poser des diagnostics mais surtout de favoriser l'accès aux services pour les jeunes et contribuer à leur apporter l'aide nécessaire. Dans un monde idéal, j'aimerais encore plus cibler mon travail en neuropsychologie scolaire, un domaine qui commence tranquillement à se développer. Je pourrais aussi travailler en parallèle du côté hospitalier », conclut-elle.

Ce n'est pas la première fois que Catherine St-Pierre reçoit une reconnaissance du Fonds Gérard-D.-Lévesques. Il y a quelques années, elle recevait une bourse de 1 500 $ pour la poursuite de ses études au baccalauréat.

 

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