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29 novembre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le jockey matanais Hugo Simoneau signe une 2e position au championnat mondial de course de barils

BARREL FUTURITY OF AMERICA

Hugo Simoneau

©Photo Gracieuseté

Hugo Simoneau en compagnie de sa conjointe Audrey, ses deux enfants, un secrétaire du championnat mondial et une paire de bras supplémentaire pour tenir bébé no 2.

Le jeune jockey matanais, Hugo Simoneau et son écurie, ont remporté une bourse de 35 000 $ en compagnie de son cheval Maggie grâce à une 2e place au championnat mondial de course de barils qui se tenait en Oklahoma aux États-Unis.

Le jeune homme de 28 ans a complété le parcours en 15.649, soit à un peu plus d'un dixième de seconde derrière le jockey qui a remporté l'épreuve. Cette 2e position lui donne le titre de champion de réserve, une première pour un jockey canadien à cette compétition qui comptait 60 participants. Comme l'explique Hugo Simoneau, il s'agit de jockeys de haut niveau puisque le coût d'entrée est établi à 5 000 $.

Pour cette course, Hugo coursait sur la jument TU Just a Smigeon ou Maggie pour les intimes. Il s'agit d'une course réservée aux jeunes chevaux de trois ans qui ont en sont à une première participation à une épreuve de championnat. Avant de s'y rendre, le jockey a eu l'occasion de s'entraîner avec elle pendant un an et demi à son ranch d'entraînement de Saint-Damase en Montérégie qu'il possède avec sa conjointe Audrey. Ils y entraînent une trentaine de chevaux.

D'ailleurs, la jument avec laquelle il a terminé au 2e rang provient de l'écurie ontarienne Breakaway, propriété de la famille Wincikaby. Cette association entre Hugo et les Winickaby dure depuis maintenant plusieurs années et porte visiblement fruit.

Hugo Simoneau a commencé à s'intéresser à la compétition alors qu'il était adolescent. « J'avais assisté à des course Futurity comme je fais en ce moment. J'avais vraiment eu la piqûre et je m'étais alors dit que c'est ce que je voulais faire dans la vie. J'ai toujours travaillé avec cet objectif en tête », explique-t-il.

Le Matanais a acquis une notoriété rapidement en étant le seul de la région. « J'ai remporté des compétitions à Montréal et j'ai commencé à avoir des clients qui m'ont fait confiance autant ici qu'en Ontario. On m'a acheté des meilleurs chevaux et j'ai pu me rendre dans des compétitions aux États-Unis. J'ai d'ailleurs passé plusieurs hivers là-bas afin de m'améliorer. »

Une année typique de compétition peut s'échelonner sur douze mois, soit une partie au Québec et l'autre moitié en sol américain. Les plus importantes compétitions de courses de baril se déroulent à Oklahoma et au Texas.

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