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25 novembre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

7 816 mètres carrés de restauration naturelle des berges en Matanie

ENVIRONNEMENT

Uni-Vert

©Photo Gracieuseté

Guy Ahier a coordonné le projet visant à protéger et restaurer les habitats côtiers en Matanie.

Le groupe environnemental Uni-Vert a procédé, entre 2018 et 2020, à la plantation de milliers de mètres carrés d'arbustes et de plantes en plus d'effectuer moults travaux de génie végétal sur le littoral entre plusieurs villages de La Matanie.

Les deux objectifs de ces plantations sont de restaurer les habitats côtiers perturbés des poissons et de protéger les berges de façon naturelle, donc sans enrochement . C'est pourquoi l'équipe d'Uni-Vert de Matane a effectué des travaux dans les secteurs situés à l'Est et à l'Ouest de Baie-des-Sables, ainsi qu'entre Grosses-Roches et Les Méchins et à l'Est de ce dernier. « Lorsque la berge se décroche, elle va faire tomber des sédiments sur la plage. Il y a donc un impact sur les espèces fourragères comme le capelan par exemple. Il y a d'ailleurs des élymes (plantes) qui sont plantées à même le sable », explique le coordonnateur du projet, Guy Ahier.

Le projet est donc à toute fin pratique terminé mais le groupe environnemental aimerait poursuivre ses activités dans les secteurs compris entre Capucins et Tourelle. Pour ce faire, des subventions additionnelles seront nécessaires. Jusqu'à maintenant, les travaux effectués en Matanie ont permis de maintenir une dizaine d'emplois grâce à une enveloppe de 371 000 $ fournie par Pêches et Océans Canda dans le cadre du Fonds de restauration côtière.

Ainsi depuis le début du projet il y a trois ans, on parle de 50 000 élymes qui ont été plantées dans des secteurs ciblés ainsi que plus de 7 000 rosiers sauvages et boutures de saules sur une distance total de 5 km entre Baie-des-Sables et Les Méchins. Il s'agit d'un mariage précis entre la végétation en place et celle à ajouter afin d'assurer un équilibre sur le plan de la diversité et de l'atteinte des objectifs de protection et de restauration des berges.

Ces travaux sont destinés à être permanents et ne nécessiteraient pas davantage d'intervention humaine. « Si on prend l'exemple de l'élyme, celle-ci est appelée à se multiplier donc dans un monde idéal où il n'y a pas de grandes tempêtes comme en 2010, ces plantations devraient être suffisantes », conclut Guy Ahier.

©Photo Gracieuseté

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