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15 novembre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

L'Annemontois Jean-François Lévesque obtient une bourse de 15 000 $

THÈSE DE DOCTORAT

Jean-François Lévesque

©Photo Gracieuseté

Jean-François Lévesque étudie l'évaluation évolutive dans un contexte de laboratoire vivant.

L'étudiant au doctorat, Jean-François Lévesque, a obtenu une bourse d'excellence de 15 000 $ de l'École nationale d'administration publique afin de compléter sa thèse sur l'évaluation évolutive en contexte de Living lab.

Un Living lab ou laboratoire vivant est une méthode de recherche et d'innovation où un groupe de personnes venant de différents horizons dans un milieu donné deviennent des éléments clés dans la découverte de solutions à une problématique posée, qu'elle soit sociale, économique ou autre. Étant au cœur des innovations, les sujets deviendront eux-mêmes des vecteurs de changement et permettront ultimement d'anticiper d'autres enjeux futurs. Ainsi, une communauté, une ville ou une région et les gens qui y habitent deviennent le laboratoire.

Quant à l'évaluation évolutive, comme le dit son nom, s'adapte au fur et à mesure que de nouvelles données arrivent en jeu contrairement à d'autres types d'évaluation qui se font en fin de projet. Ainsi, l'évaluation évolutive est présente dans chaque étape du projet, des initiatives lancées aux résultats qu'on souhaite obtenir. « On se pose la question à voir si l'évaluation en cours de développement peut supporter ou non un laboratoire vivant. Mon double rôle de chercheur et d'évaluateur sera d'accompagner l'intervention sur le terrain », précise Jean-François Lévesque.

Ce que Jean-François Lévesque fait pendant sa thèse de doctorat est d'appliquer la méthode d'évaluation évolutive dans un contexte de laboratoire vivant. « Je m'oriente sur l'innovation sociale pour une communauté. On explore un problème et on trouve des solutions de façon collaborative et on évalue ensuite si on en arrive aux résultats souhaités au départ. »

Bien que le projet reste à définir, l'idée est d'identifier un enjeu, cocréer des solutions avec les gens touchés et analyser les résultats. On peut penser notamment à la résilience urbaine en temps de crise, à la mobilité des personnes âgées, aux défis technologiques rencontrés en agriculture. Bref, autant qu'il y a des problèmes auxquels les villes, régions et la société en général font face, autant un laboratoire vivant devient un outil de recherche et d'innovation.

Au terme du projet de thèse, l'expertise et les connaissances acquises par Jean-François Lévesque pourront servir à tout organisme qui souhaiterait utiliser la méthode utilisée afin de trouver des solutions à une problématique donnée.

Pour ce qui est du doctorant de 36 ans, Jean-François Lévesque possède un diplôme d'études collégiales au Cégep de Matane en sciences humaines, un baccalauréat en sciences politiques de l'Université Laval et une maîtrise en gestion urbaine à l'École nationale en administration publique. Les prochaines années seront donc consacrées à la complétion de la thèse de doctorat. Ce qui viendra par la suite est toujours en suspens. « Je me laisse les portes ouvertes. Les possibilités sont larges parce que les problématiques sociales sont tout aussi larges. Toutefois, tout ce qui se passe au niveau régional m'interpelle énormément donc j'entends poursuivre dans cette voie », conclut-il.

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