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29 octobre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La Vérificatrice générale du Québec blâme sévèrement la STQ dans la saga du F.-A.-Gauthier

SOCIÉTÉ DES TRAVERSIERS DU QUÉBEC

F.-A.-Gauthier

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Le navire F.-A.-Guathier a coûté très cher aux contribuables québécois.

La Vérificatrice générale du Québec blâme sévèrement la Société des Traversiers du Québec pour sa gestion jugée déficiente dans le processus de construction du F.-A.-Gauthier.

La Vérificatrice générale estime que la STQ a erré à plusieurs niveaux à commencer par les ressources mises en place lors de la construction du navire. « Par exemple, le chargé de projet n’avait pas les qualifications exigées dans l’appel d’offres et le personnel dépêché en Italie était en nombre insuffisant pour suivre la cadence des travaux de construction. Des membres de l’équipe de surveillance de la STQ n’ont pas pu assister à certaines étapes importantes du projet qui les concernaient et d’autres ont effectué des tâches qui ne faisaient pas partie de leur champ d’expertise. »

La Vérificatrice générale conclut également que la STQ a erré dans la sélection du constructeur du F.-A.-Gauthier, soit le chantier naval italien Fincantieri. « Le processus choisi pour sélectionner le constructeur du navire n’était pas arrimé aux pratiques de l’industrie navale et une seule proposition a été considérée. De plus, la STQ n’a pas été en mesure de tirer avantage de plusieurs éléments de négociation avec le constructeur, notamment à l’égard des 54 défauts jugés non corrigibles par ce dernier. »

Guylaine Leclerc estime que la STQ n'a pas pris les mesures nécessaires pour gérer les risques de bris, ce qui a entraîné des coûts de 22 millions. Rappelons que tout au long de cette saga, la STQ a dû annuler de nombreux départs, faire l'achat de deux traversiers de remplacement dont l'Apollo qui a été remisé après 17 jours de services à peine et l'appel à une desserte aérienne. « La STQ doit améliorer l’entretien de cet équipement, puisque des lacunes ont été observées dans son plan de maintenance », souligne-t-elle.

Finalement, la Vérificatrice générale recommande que la STQ se dote de meilleures ressources lors d'un prochain chantier naval de cette importance pour assurer le suivi lors des différentes étapes de la construction d'un bateau de cette ampleur. Elle suggère aussi à la STQ de bien suivre le plan de maintenance du mnufacturier en ce qui a trait aux propulseurs.

Interrogée à savoir quelle était son appréciation générale de la Société des Traversiers dans la saga du F.-A.-Gauthier, celle-ci s'est contentée de ce commentaire. « C'est une expérience à ne pas répéter. »

 

 

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