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21 octobre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

L'appauvrissement des aînés inquiète un retraité matanais

COVID-19

Ainés

©Photo Archives

Les aînés doivent vivre avec les effets psychologiques et économiques de la pandémie.

Normand Bérubé, un retraité de la fonction publique québécoise, dénonce l'appauvrissement des aînés et pointe le gouvernement fédéral du doigt.

La pandémie a frappé les aînés de plein fouet alors que la majorité des décès attribuables à la Covid-19 se retrouve chez les personnes âgées vulnérables. Or, le virus lui-même n'est pas le seul élément de cette crise sanitaire qui inquiète les aînés. Il y a également l'appauvrissement graduel qui s'ajoute à leur lot de problèmes.

Or, Normand Bérubé estime que les mesures annoncées par le gouvernement fédéral sont insuffisantes dans un contexte où il y a une hausse du coût de la vie. On peut penser aux différents frais imposés par certains secteurs commerciaux pour éponger les mesures prises pour s'adapter à la pandémie. « Les aînés qui recevaient la prestation de sécurité de la vieillesse ont reçu un paiement de 300 $ ceux qui recevaient le supplément de revenu garanti ont eu droit à un versement unique de 500 $. Or, on continue d'assister à une hausse constante des prix de la nourriture et à une baisse des taux d'intérêt qui diminue le rendement pour ceux qui ont des placements. »

Pour le retraité matanais, il n'est pas logique de demander aux aînés de sortir le moins possible de chez eux sans leur donner les moyens nécessaires de palier aux augmentations du coût de la vie. « Il y a des aînés qui n'ont pas vu leurs enfants depuis six mois. On leur demande de ne pas sortir et de ne pas recevoir de visite. Conséquemment, ils utilisent plus souvent les services de livraison qui ont aussi augmentés. »

Normand Bérubé questionne également la décision du gouvernement fédéral d'avoir ciblé les aînés de 75 ans et plus et d'exclure la tranche des 65-74. « Il y a eu une promesse de majoration de la pension de sécurité de vieillesse de 10 % mais celle-ci ne s'est toujours pas concrétisée. Si rien ne change, on assiste à la mort lente de cette pension puisqu'elle est indexée en fonction de l'indice des prix à la consommation qui progresse beaucoup moins rapidement que les salaires. Pour les mois d'octobre à décembre, ça correspond à une hausse de 0,61 à 1,52 $ par mois. »

Cette nouvelle réalité amène le retraité à se poser la question « Est-ce que nous allons assister à la disparition graduelle des aînés? »

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