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25 juin 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Auberge L'Amarré: se redéfinir comme entreprise en temps de pandémie

MOIS DU TOURISME GASPÉSIEN

Julie Asselin

©Photo Gracieuseté

Julie Asselin redouble d'efforts afin de mener L'Amarré à bon port malgré le contexte économique et sanitaire actuel.

L'Auberge L'Amarré n'est pas seulement une entreprise qui a su s'adapter au contexte actuel de pandémie, c'est également un exemple un commerce qui a su redéfinir son offre afin de maximiser son potentiel et sortir plus fort d'une situation que personne n'a vu venir.

Julie Asselin est à la tête de l'Auberge L'Amarré depuis 2013. Tout allait bien pour son entreprise qui a pignon sur rue sur la route 132 à Mont-Louis jusqu'à ce que la pandémie frappe le Québec de plein fouet. Au mois de mars, alors que la saison de ski était toujours à son apogée, Julie Asselin sa subi les mêmes contrecoups de la crise que les autres commerces avec une diminution drastique de l'achalandage. « On avait un inventaire assez volumineux qu'on ne voulait pas perdre. Nous avons alors approché nos clients en leur proposant des paniers d'épicerie personnalisés et des mets pour emporter et la réponse a été très positive. »

Devant ce succès inespéré, le cerveau de l'entrepreneure s'est emballé et une réinvention de L'Amarré s'est opéré. « Avec une hausse anticipée du prix des aliments en raison de la pandémie, la marge de profitabilité allait inévitablement s'envoler pour les restaurateurs. Nous avons donc transformé L'Amarré en café-boutique, conserverie et garde-manger du terroir tout en conservant le volet hébergement. Il y aura aussi un service de traiteur lorsque le contexte sera plus favorable », confie Julie Asselin.

Avec ce nouveau concept basé sur les produits locaux et l'écoresponsabilité, L'Amarré assure sa pérennité en offrant une nouvelle gamme de services en harmonie avec les artisans du terroir. « On se lance dans le vrac en pots Masson que les clients pourront rapporter à leur prochaine visite », précise la propriétaire de L'Amarré.

Dans ce nouveau concept, L'Amarré conserve son menu santé et coloré et des artisans de la cuisine poursuivront leur travail avec les mets pour emporter qui auront la signature du commerce. Un autre des objectifs de Julie est d'aller chercher le touriste de plein air. « On veut se démarquer de l'offre des cantines en offrant des repas encore plus santé qu'auparavant qui sont adaptés pour les randonneurs l'été et les skieurs en hiver. »

Achalandage important prévu cet été

Pour ce qui est de la saison qui s'amorce, Julie Asselin a bon espoir que son commerce roulera à plein régime. « On s'attend à une grosse saison touristique. Si mon calendrier de réservations s'était vidé pendant la crise, il est en train de se remplir à vue d'œil. Il y a un engouement pour la Gaspésie comme j'en ai rarement vu. »

La propriétaire invite donc les touristes à respecter les normes de santé publique afin que tous vivent cette saison à plein tout en profitant de l'air salin de la Gaspésie et des petits plats de L'Amarré.

 

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