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24 juin 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Matane mise sur des projets d'infrastructures et de transition énergétique pour relancer son économie

PLAN DE RELANCE ÉCONOMIQUE

Complexe aquatique Matane piscine projet

©Gracieuseté Ville de Matane

Le complexe aquatique figure en tête de liste de projets d'infrastructures à réaliser dans le cadre du plan de relance économique.

Entouré d'élus et d'acteurs du milieu des affaires, le maire de Matane, Jérôme Landry a présenté sa liste d'épicerie pour assurer une relance économique post pandémie.

:« Nous avons vécu une situation historique très particulière. C'est pourquoi nous avons mis sur pied rapidement deux comités, l'un pour assurer un suivi avec les entreprises socioéconomiques et un autre pour la relance économique avec les acteurs du milieu », a lancé d'entrée de jeu, le maire de Matane, Jérôme Landry.

Après une période d'angoisse sur les impacts éventuels de la Covid-19, le comité de relance a monté un plan de relance économique misant sur différents projets structurants autour de trois axes. On retrouve d'abord trois projets d'infrastructures déjà bien connus des Matanais, soit la construction du futur complexe aquatique estimé à 17 M$, la mise à niveau de l'aéroport Russell-Burnett qui devrait coûter autour de 10 M$ et la réfection du port de Matane, un projet avoisinant les 60 M$.

Transition écologique et énergétique

Outre les infrastructures, Matane planche également sur la transition écologique et énergétique à travers deux projets majeurs à commencer par Synergie Matanie qui se veut un incubateur de jeunes entreprises qui logeront dans l'ancienne usine RockTenn. « C'est un terrain de 42 hectares avec un bâtiment imposant où l'on retrouvera des entreprises qui mettront en valeur les matières résiduelles. Nous avons déjà des entreprises intéressées à s'y installer », précise Jérôme Landry.

À titre d'exemple, on pourrait y retrouver des entreprises se spécialisant en transformation du bois, en recyclage de pales d'éoliennes ainsi qu'en recyclage de plastique. « On développe ce projet-là et des espaces devraient être louées dès cet automne. On veut favoriser les échanges de matières résiduelles à travers le transport durable, soit le rail et le fleuve qui sont déjà accessibles à partir du parc industriel de Matane », explique le conseiller en écologie industrielle à la SADC de la région de Matane, Luc Massicotte.

Finalement, un projet pilote est en cours afin de stocker l'énergie éolienne en période de faible consommation afin de faciliter l'approvisionnement lorsque les besoins seront là, malgré l'absence de vent. L'énergie pourra aussi être utilisée, notamment pour faciliter la transition énergétique des entreprises et alimenter la production en serre.

Mobilité durable

Le dernier axe du plan de relance mise sur sept projets et initiatives qui visent le recrutement de main-d'œuvre, l'obtention de nouvelles sommes provenant du gouvernement provincial pour soutenir les MRC avec un faible indicateur de vitalité économique et la création d'emploi.

Parmi ces projets, on retrouve la deuxième phase d'aménagement de la cale sèche au chantier maritime Verreault des Méchins qui passe d'abord par la cession du quai puis par l'élargissement de celui-ci. On mentionne aussi la relance du projet d'aire protégée dans les Chic-Chocs, la relocalisation du marché public et la bonification du transport collectif.

Pour le député de Matane-Matapédia, la majorité des projets énumérés peuvent se réaliser avec de la bonne volonté politique, donc sans la loi 61. « Ça prend du financement, c'est du concret et ça aura un impact positif sur l'économie de La Matanie. De plus, ce sont des projets qui rejoignent les orientations gouvernementales. »

Finalement, le directeur du Fonds d’innovation et de développement économique local de la Matanie (FIDEL), Jean Langelier, a rappelé que la relance passe non seulement par la communauté des affaires mais par un travail d'équipe. « Les municipalités de La Matanie ne sont pas en opposition avec la Ville de Matane. Ça nous prend un véhicule commun pour réunir les meilleures compétences pour faire avancer nos dossiers. Il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas faire à Matane ce qui a été fait ailleurs au Québec. »

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