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29 avril 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Réouverture de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent le 18 mai

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SQ L'Épiphanie

©Photo Hebdo Rive Nord-archives

Après avoir annoncé le 28 mars dernier la fermeture de 8 régions avec des points de contrôle à l'entrée de chacune d'elles, la vice-première ministre Geneviève Guilbault a elle-même précisé le plan pour le décloisonnement graduel du Québec.

Le tout débutera avec le retrait des contrôles policiers le 4 mai pour les régions des Laurentides, Lanaudière et Chaudière-Appalaches. Le 11 mai, ce sera au tour de l'Outaouais (sauf Gatineau), l'Abitibi, La Tuque et Saguenay. Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie suivront quant à elles le lundi 18 mai. À condition que la situation ne régresse pas. « Il ne faut pas voir un signe de relâchement. On continue de se conformer aux consignes de santé publique et on continue de maintenir les distances. L'ingrédient clé pour la réouverture graduelle c'est de maintenir la discipline exceptionnelle des Québécois. Si la courbe reprend de plus bel et la situation se détériore, on n'hésitera pas à reporter des ouvertures. Ce n'est pas le temps d'aller flâner dans une autre région simplement pour le plaisir. On essaie de rester dans la région où on se trouve », a expliqué Geneviève Guilbault.

Elle a d'ailleurs martelé que le succès de ces mesures de décloisonnement seront efficaces seulement si les gens continuent de respecter les directives de santé publique. « Il faut maintenir la distanciation et continuer de se laver les mains et protéger les personnes plus vulnérables. On rappelle que les rassemblements intérieurs et extérieurs demeurent interdits », a rappelé Geneviève Guilbault.

La vice-première ministre a aussi dit avoir hâte de retrouver une vie normale comme tout le monde mais que ça ne serait pas pour les prochains mois. Elle avait aussi un mot d'encouragement pour l'industrie touristique, même si aucun plan de reprise graduelle des activités n'est officiellement connu pour l'instant.

« Il y a une opportunité touristique potentielle formidable dans les contraintes qu'on vit actuellement. C'est pas demain la veille qu'on va retourner boire un pina colada au Mexique. Il y a une opportunité touristique pour le Québec qu'on va certainement vouloir saisir, mais au moment où on sera prêt à le faire. Pour l'instant tout ce qui est non essentiel comme l'hébergement locatif et louer des chalets, voyager dans le Québec ce n'est pas possible. Lorsque ce sera possible non seulement on va être heureux de le faire mais on va encourager le Québec à le faire. Il y a des opportunités qui vont découler de cette situation mais il ne faut pas crier victoire trop vite. On n'est pas capables de dire que le 4 juillet vous pourrez réserver un hôtel en Gaspésie pour voir le Rocher Percé. On va vouloir donner ce droit-là aux gens dès que c'est possible mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. »

Même son de cloche d'Horacio Arruda qui a spécifié que le décloisonement des régions n'était pas une invitation aux citoyens à aller voyager. « En enlevant les barrières ça ne veut pas dire que tout le monde s'en va dans l'Est-du-Québec pour fuir la région contaminée et venir les contaminer. Il faut respecter les consignes données et ça c'est bien important. Si on voit un afflux important de personnes des zones chaudes vers des zones froides, il va falloir remettre les barrages et ce n'est pas ce qu'on veut faire. On vous invite à profiter d'une certaine liberté associée à ce déconfinement mais de rester le plus possible dans les alentours et éviter les rassemblements. »

Fidèle au dicton des derniers jours du gouvernement Legault, la vice-première ministre a conclu en disant aux Québécois que la province pouvait être relancée économiquement sans que la pandémie soit relancée.

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