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14 février 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Moïse Marcoux-Chabot lance une série documentaire sur la néoruralité gaspésienne

EN SIX ÉPISODES

Moïse Marcoux-Chabot

©Photo Gracieuseté

Moïse Marcoux-Chabot est un citoyen engagé reconnu notamment pour son opposition aux projets d'hydrocarbures.

En collaboration avec l'Office national du film, le cinéaste Moïse Marcoux-Chabot a lancé « Ramaillages », une série documentaire en six épisodes sur des néo-gaspésiens qui ont choisi le retour à la terre comme mode de vie.

À travers six épisode de trente minutes, le cinéaste a rencontré des dizaines de Gaspésiens qui ont adopté la région comme terre d'accueil ou qui ont effectué un retour aux sources. « Ce que je voulais mettre en lumière, ce sont les projets alternatifs ambitieux de ces personnes-là qui sont elles-mêmes inspirantes. Ça déborde d'espoir et de dynamisme et ça nous fait voir la Gaspésie sous un autre angle, soit celui des communautés qui se prennent en main et qui se réapproprient la terre. »

Au fil des rencontres et de saisons, Moïse Marcoux-Chabot a rencontré des gens qui étaient motivés à embarquer dans ce mouvement de retour à la terre, et surtout, qui sont heureux d'avoir choisi la Gaspésie pour réaliser leurs projets. « Ces sont des personnes qui ont décidé de vivre autrement en misant notamment sur l'agriculture et l'autosuffisance alimentaire. Ce sont aussi des gens qui ont compris que tout est possible avec un minimum de bonne volonté », poursuit le cinéaste.

Dans la série, on retrouve plusieurs visages gaspésiens bien connus dont Bilbo Cyr et Pascal Bergeron. On retrouve également Yan Levasseur et Yanik Elément de Mont-Louis, Marie-Eve Paquette et Valérie Allard ainsi que le conteur Patrick Dubois.

Le projet aura pris deux ans au total à réaliser. « Nous passons à travers les quatre saisons. Ça fait énormément de kilométrage, de consultations et de suivis auprès des personnes rencontrées mais ça donne quelque chose de spécial », explique le cinéaste, reconnu pour son engagement social et environnemental.

En conclusion, Moïse Marcoux-Chabot estime que les régions comme la Gaspésie pourraient se développer et s'épanouir davantage si les gouvernements supportaient davantage des petits projets des communautés locales. « Il y a un grand potentiel ici et le genre d'initiatives qui se retrouvent dans la série doivent prendre plus de place. »

La série « Ramaillages » sera en ligne sur le site de l'Office national du film dès le 7 mars. D'ici là, des projections sont prévues, notamment le 15 février dès 18 h 30 à la Face B de Mont-Louis et le 28 février à 17 h  l'auberge festive Sea Shack

 

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