Parcours hanté, pyrotechnie et performances en tout genre pour l’Halloween à Matane

Le directeur artistique de la soirée, Frédéric Boivin, explique que la première réunion préparatoire pour l’organisation de cette troisième édition s’était tenue dès la fin de l’année 2018, une semaine avant Noël. Le succès de l’édition précédente avait poussé la Ville à vouloir renouer avec un fort achalandage un an plus tard, en misant notamment sur les nouvelles technologies et l’implication de nombreux figurants. Samedi prochain, le clou de la soirée sera un vaste parcours hanté situé dans l’ancienne boulangerie Pelletier, au pied de la côte Saint-Rédempteur. « C’était important pour nous de changer de rive cette année en passant de l’avenue Saint-Jérôme à l’avenue D’Amours. Lorsqu’on a su que l’ancienne boulangerie serait disponible pour l’aménagement d’un parcours hanté, ça a confirmé notre choix », a précisé M. Boivin, aidé cette année par un directeur technique spécialisé dans les effets spéciaux, Donald Chouinard, dont la collaboration permettra d’illustrer le poids du domaine du numérique à Matane.

Plusieurs animations           

En tout, de 18 h à 20 h le 26 octobre, une vingtaine de stations seront déployées à l’extérieur, entre le pont Marie-Marsolet et l’avenue Saint-Rédempteur, du côté de l’avenue D’Amours, fermée à la circulation entre ces deux points. Développés par une vaste équipe de créateurs, à la fois du monde de la technique mais aussi des comédiens, ces plateaux animés seront dispersés le long de la rue, tandis qu’une cinquantaine de visiteurs à la fois pourront s’immerger au cœur de l’ancienne boulangerie, transformée en salle de torture, asile psychiatrique et remplie de projections immersives.

Des figurants de tous âges se chargeront d’assurer le spectacle au cours de l’événement, secondés par des musiciens, des bruiteurs professionnels, un conteur, une marionnettiste, un cracheur de feu ou encore des jeunes danseurs de l’école de ballet-jazz et de Et que ça danse. Des performances variées seront réalisées durant la soirée, qui fera la part belle à la pyrotechnie et devrait accentuer le rapport du public avec les personnages. « C’est extraordinaire pour les comédiens de pouvoir rejoindre autant de monde en aussi peu de temps. Plus qu’un spectacle de 2 h, il s’agira plutôt de séquences répétées en boucle, adaptées parfois selon les improvisations du moment », a poursuivi Frédéric Boivin, fondateur du Théâtre des Grands Vents, qui a ajouté qu’une galerie de personnages avait été élaborée pour l’occasion, des traditionnels zombies au savant fou, en passant par des morts en tout genre.