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14 octobre 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Les employés du Parc national de la Gaspésie manifestent à Sainte-Anne-des-Monts

NÉGOCIATIONS

SÉPAQ

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Le Parc national de la Gaspésie compte plusieurs types d'emplois dont des préposés à l'accueil, à l'entretien et des guides naturalistes.

À l'instar de leurs collègues de 22 autres parcs nationaux de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), les employés du Parc national de la Gaspésie ont tenu une journée de grève ce lundi dans l'espoir de décrocher une nouvelle convention collective.

Un seul point est à l'ordre du jour, soit la question salariale. « Nous demandons une hausse de 2 % alors que l'employeur nous en offre 1 %. Nous avions eu une entente de principe en juillet dernier que nous avions présenté à nos membres mais elle avait été rejetée à 60 %. Au fond, ce que nos membres souhaitent, c'est l'équivalent de la hausse du coût de la vie », explique la représentante régionale du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), Mélanie Simard.

Le syndicat précise que, contrairement à la croyance populaire, les emplois de la SÉPAQ ne sont pas rémunérés grassement même s'ils relèvent de la fonction publique. « Les gens sont surpris d'apprendre que nos membres font entre 13 et 15 $ de l'heure. De plus, ce sont des travailleurs saisonniers donc ce n'est pas rare de voir des gens qui font 10 000 $ par année », poursuit Mélanie Simard.

SÉPAQ

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

23 parcs nationaux étaient en grève ce lundi 14 octobre.

La dernière convention collective a pris fin le 31 décembre 2018. Ce que les employés recherchent actuellement est une nouvelle entente de cinq ans. Ce qu'on comprend des négociations est que plusieurs yeux scrutent actuellement ce qui se passe à la SÉPAQ puisque bon nombre de professionnels auront bientôt à négocier avec le gouvernement. « Ce n'est pas à nous de faire les frais d'une stratégie gouvernementale. Ce que nous demandons est raisonnable. Nous voulons simplement bien gagner notre vie sans s'appauvrir », ajoute la représentante syndicale.

D'autres moyens de pression dont des grèves sont aussi à prévoir à des moments jugés opportuns par le syndicat. Cette fois-ci, c'était l'accréditation des parcs nationaux qui débrayait alors qu'une prochaine fois, le gîte du Mont-Albert pourrait être l'accréditation ciblée pour une grève.

 

 

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