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10 septembre 2019

Originaires de villages aujourd’hui disparus, ils fêtent leurs 50 ans de mariage à Saint-Ulric

Célébration de leurs noces d'or

50 ans de mariage Saint-Ulric Gaétan Carrier Micheline Lavoie

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Micheline Lavoie et Gaétan Carrier se sont mariés le 6 septembre 1969 dans le village de Saint-Thomas-de-Cherbourg, aujourd'hui disparu. On ne peut pas en dire autant de leur amour.

Le vendredi 6 septembre, 50 ans jour pour jour après la célébration de leur mariage dans le village aujourd’hui disparu de Saint-Thomas-de-Cherbourg, deux résidents de Grosses-Roches, Micheline Lavoie et Gaétan Carrier, ont fêté leurs noces d’or au Vignoble Carpinteri, entourés de leurs proches. Ils ont livré les secrets de leur longévité.     

Si le village où ils se sont dit oui en 1969, Saint-Thomas-de-Cherbourg, a aujourd’hui disparu, fermé dans les années 1970, cinquante ans plus tard, leur amour n’a rien perdu de son intensité. Micheline Lavoie, 69 ans, et Gaétan Carrier, 72 ans, ont eu du mal à cacher leur émotion le 6 septembre, alors qu’une soirée d’anniversaire avait été organisée pour eux par leurs deux filles, une surprise qui les a menés en limousine de Grosses-Roches, où ils résident, jusqu’à Saint-Ulric, où les attendaient une quarantaine d’invités au Vignoble Carpinteri, pour souligner la longévité de leur amour.

S’étant rencontrés à l’occasion d’un mariage entre leurs deux familles, vivant alors à Saint-Thomas-de-Cherbourg et Saint-Paulin-Dalibaire, fusionnés avec la municipalité de Les Méchins en 1982, Micheline et Gaétan, qui ont eu la douleur de perdre deux de leurs quatre enfants, ont prouvé à quel point la famille n’était pas un vain mot pour eux et leurs proches, dont trois générations étaient réunies le 6 septembre, leurs deux filles, Annick et Isabelle, ainsi que leurs cinq petits-enfants, ayant tous rivalisé d’élégance pour donner sa juste valeur à cette célébration particulière.

« Ils sont un bel exemple à suivre pour toute la famille. C’est émouvant de pouvoir fêter avec eux leurs 50 ans de mariage, et en même temps, après les avoir vu tout partager à deux toute leur vie, le même travail, les mêmes passions, ça fait vraiment du sens de les voir célébrer leurs noces d’or », a témoigné Isabelle, avant que sa sœur n’évoque les « belles valeurs » qu’ils leur ont transmises.

50 ans de mariage Saint-Ulric Gaétan Carrier Micheline Lavoie

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Isabelle et Annick Carrier avaient réservé la surprise du lieu à leurs parents, conduits en limousine jusqu'au Vignoble Carpinteri.

Un couple fusionnel         

« On est resté ensemble toute notre vie. J’ai travaillé avec lui sur son lot à bois. Tous les ans, on va chasser ensemble, pêcher ensemble. On pratique tous les deux la motoneige et on prend beaucoup de plaisir à voyager », a énuméré Micheline, tandis que son mari précisait qu’ils revenaient justement d’un séjour aux Îles-de-la-Madeleine. Tous les deux séduits par la tranquillité de Grosses-Roches, où ils se sont établis, ils racontent avoir partagé toute leur vie de nombreuses passions ainsi qu’un même entrain pour le travail. « C’est pas parce qu’on est à la retraite qu’on a arrêté de travailler ! », a mentionné Gaétan, en évoquant les réparations de leur chalet et autres activités les tenant en haleine au quotidien. « On se sentirait mal si on passait notre journée à ne rien faire. Il faut qu’on bouge, qu’on fasse quelque chose », a renchéri son épouse. « On veut rester jeune encore longtemps. Si on arrêtait tout, on vieillirait trop vite », a-t-elle ajouté, en riant aux éclats.

50 ans de mariage Saint-Ulric Gaétan Carrier Micheline Lavoie

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Trois générations de leur famille proche étaient réunies le 6 septembre, dont leurs deux filles et leurs cinq petits-enfants.

Quant à leur secret de longévité, Micheline l’attribue à l’amour indéfectible de leurs proches, saluant à cette occasion la bonté de leurs enfants et se remémorant les parties de cachette effectuées avec leurs petits-enfants lorsqu’ils venaient leur rendre visite. Elle avance aussi les vertus de la viande d’orignal et d’une cuisine sans prétention, une simplicité érigée en ligne de conduite. « Si on se cassait trop la tête avec la vie, on ne serait sûrement pas là aujourd’hui. Il faut vivre au jour le jour et ne pas trop s’en mettre sur les épaules », a-t-elle fini par conseiller, le visage illuminé par les lueurs du crépuscule, les yeux tournés vers son mari, qui lui a répondu par un regard d’approbation où se lisait une grande complicité encore inaltérée par le temps. 

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