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20 août 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Vives inquiétudes autour du déménagement du Centre de jour au Sentier de l'Espoir

GROUPE D'ACTION SOCIALE ET PSYCHIATRIQUE DES MONTS

Sentier Espoir

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Le Sentier de l'Espoir accueillera le Centre de jour du GASP dans son sous-sol dans les prochaines semaines.

Plusieurs voix s'élèvent contre le déménagement prévu du Centre de jour du Groupe d'action sociale et psychiatrique des Monts (GASP) au sous-sol du Sentier de l'Espoir.

Le Centre de jour du GASP permet aux personnes éprouvant des problèmes de santé mentale de briser l’isolement et retrouver l’autonomie. De son côté, le Sentier de l'Espoir est davantage un centre d'hébergement multiclientèle temporaire pour des personnes s'étant retrouvées désamparées pendant un moment.

Or, l'ex-présidente du conseil d'administration, Diane Cyr, l'ex-membre et bénévole, Marie-Thérèse Lévesque ainsi que Roselle Roy, membre actuelle du GASP estiment que la direction fait fausse route en déménageant le centre de jour. « C'est une très mauvaise idée de déraciner des usagers qui fréquentent le même endroit depuis de nombreuses années. Ça fait plus de 25 ans que le centre de jour est situé dans les locaux du Centre de réadaptation », font valoir les trois femmes, qui disent partager l'inquiétude de bon nombre de personnes à cet égard.

Pour appuyer leurs positions, les dames ajoutent que le Centre de jour dans son local actuel est parfaitement adapté aux besoins des usagers puisqu'il leur permet de sociabiliser tout en cuisinant, une activité fort appréciée. « Le sous-sol du Sentier de l'Espoir n'offre pas d'espace cuisine, est petit et humide en plus d'être difficile d'accès pour les personnes à mobilité réduite. On a d'ailleurs entendu que l'autobus ne serait pas en mesure de monter la côte du Sentier de l'Espoir en hiver. C'est aussi inquiétant de réunir deux clientèles entièrement différentes sous le même toit », ajoutent-elles.

Finalement, Mmes Cyr, Lévesque et Roy sont d'avis que des travaux de rénovation de l'ensemble de la bâtisse étaient plus urgents que de déménager un local qui répondait déjà aux besoins des usagers.

Geste réfléchi

Du côté de la direction générale, Sylvie Diotte, affirme que ce déménagement a été signifié au principal bailleur de fonds, le CISSS-Gaspésie. « Tout a été réfléchi. Les usagers ont été rencontrés et ont hâte de venir dans le nouveau local. Il sera d'ailleurs rafraîchi et il y aura une entrée indépendante. Pour les gens à mobilité réduite, notre équipe les aidera dans leurs déplacements. »

Sylvie Diotte explique aussi que les usagers du Centre de jour pourront utiliser la salle à manger à l'étage à des heures prédéterminées. « Nous prévoyons aussi aménager une salle de relaxation et une salle de conditionnement physique pour l'ensemble des usagers du GASP. En réunissant les deux services sous un même toit, ça facilite la gestion et ça permet aux usagers de profiter de la verdure et du vaste terrain du Sentier de l'Espoir », explique-t-elle, ajoutant que les usagers pourront aussi bénéficier de la présence d'une éducatrice spécialisée à raison de deux jours par semaine.

CR

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Le Centre de jour du GASP est actuellement dans les locaux du Centre de réadaptation de la Gaspésie.

Finalement, avec les économies engendrés par la réunion des deux centres sous le même toit, Sylvie Diotte dit être en mesure de libérer suffisamment d'argent pour offrir des services toute l'année.

Grands changements au conseil d'administration

Beaucoup de mouvement a été observé au conseil d'administration au cours de la dernière année. Après le départ de Steeve Roy, Diane Cyr et Jasmine Lalonde ont occupé le siège de présidente. Il ne reste plus aucun membre présent lors de l'assemblée générale de 2018. Au moment d'écrire ces lignes, Serge Vallée, Jacques Mimeault et Pierrette Rioux étaient toujours au conseil ainsi que Jasmine Lalonde à la présidence.

Selon l'ex-présidente, Diane Cyr, tout ce mouvement est symptomatique d'une situation malsaine qui perdure au sein de l'organisme. « Pour ma part, j'ai quitté parce que le lien de confiance a été rompu avec certains membres du conseil et certains employés. C'est un climat très lourd pour des administrateurs qui siègent de façon bénévole. » Marie-Thérèse Lévesque confirme avoir quitté son poste pour des raisons similaires.

D'ailleurs, plusieurs membres demandent une assemblée générale spéciale afin d'obtenir des réponses de la direction sur l'état actuel des choses, notamment le déménagement du Centre de jour.

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