Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

21 juin 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La fin pour Orbite

ÉCONOMIE

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Orbite entreprendra un processus de liquidation de ses actifs.

Faisant face à de nouveaux problèmes techniques, Orbite a annoncé vendredi à 18 h, par voie de communiqué, qu'elle mettait fin à ses opérations à son usine de Cap-Chat.

La fin de ces opérations signifie également la mise à pied de l'ensemble des employés de l'usine jugés « non essentiels » selon ce qui est inscrit dans la mise à jour corporative de l'entreprise. Les quelques personnes qui conserveront leur emploi pour une courte période auront pour tâche d'assister un contrôleur dans la sécurisation des lieux.

Par ailleurs, Orbite annonce qu'elle tentera de vendre ce qu'il reste de ses actifs, estimant ne pas posséder suffisamment de ressources et de temps pour un nouveau plan de redressement. On évoque aussi être à la recherche d'investissements supplémentaires. Cette décision découle d'une consultation juridique avec les avocats de la compagnie et le contrôleur de la Cour qui ont conclu qu'il s'agissait du seul scénario envisageable à ce point-ci de la saga.

Que s'est-il passé?

Si Orbite laissait entrevoir des jours plus lumineux au cours des derniers mois avec la reprise modérée des activités, force est de constater que les mesures correctives n'ont pas donné les résultats escomptés. L'entreprise explique que le procédé était sur le point de réussir après des tests préliminaires concluants.

Toutefois, au point d'entreprendre les dernières étapes du procédé, les travailleurs ont observé des anomalies inquiétantes. « Le calcinateur était presque rempli à capacité et Orbite se préparait à entreprendre le transfert d'alumine de haute pureté pour l’ensacher lorsque l’équipe d’opération a observé des variations anormales du matériel fluidisé dans le lit du calcinateur. Ces variations incontrôlables ont entraîné le bris de quatre tubes de chauffage en céramique dans le calcinateur et un tube de chauffage en céramique dans le décomposeur », explique le chef de la direction, Glenn Kelly.

Orbite rejette le blâme sur le fournisseur du calcinateur, Outotec, évoquant que l'équipement fourni n'était pas suffisamment robuste pour compléter la production d'alumine de haute pureté sans qu'en découle des bris et des ralentissements de production. « L’arrêt des opérations est le résultat direct de problèmes d’équipements et non pas de problèmes avec le procédé. Malheureusement, malgré tout le temps, les ressources financières et les efforts investis, les équipements de calcination d’Outotec demeurent défectueux et inadéquats », poursuit le chef de direction.

Cette nouvelle signifie qu'après dix ans d'efforts, plus de 100 millions d'investissements et 40 millions de dettes auprès de 300 créanciers, l'aventure semble tirer à sa fin pour Orbite. « J’aimerais remercier tous nos employés et partenaires financiers qui nous ont soutenu au cours des deux dernières années et qui ont travaillé sans relâche pour résoudre les problèmes avec l’équipement de calcination », explique le chef de la direction d'Orbite.

Celui-ci termine en déplorant la conclusion de cette aventure. « Notre procédé atteignait de façon constante les plus hauts taux de pureté jamais obtenus à l’usine et nous étions bien positionnés pour rencontrer notre objectif d’émerger de la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers tout en protégeant les intérêts de toutes les parties prenantes. Malheureusement, l’équipement fourni par Outotec n’est pas adéquat dans un contexte industriel, ce qui nous entraine cette fois dans un processus de vente ou de liquidation. »

 

Commentaires

22 juin 2019

Raymond

Pourquoi pas demandé a m Legault de vous aidez il as fait une promesse électorale des job payante et changer de fournisseur J'ai investi mes économies dans votre cie et là je perd tout

26 juin 2019

Denis Levesque

Me semble que le fond vert serait disponible pour ce genre de projet ''vert''.

28 juin 2019

Sylvain S.

Je trouve cela infiniment triste, pas seulement à cause de mon investissement perdu, mais surtout par rapport à l'environnement. Il me semblait que c'était une belle alternative aux procédés actuels. Moins de polution par rapport au transport en perticulier, et surtout face à l' envahissement chinois concernant les terres rares. J'espère que quelqu'un pourra reprendre le flambeau éventuellement. Peut-être que la CAQ pourrait se pencher sur ce potentiel sans engoufrer des sommes colossales de fonds publics bien sûr.

28 juin 2019

Léonce Côté

Le fond vert et peu être le Fond de Solidarité,M.Kelly pourquoi pas contacter le ministre de l'économie pour trouver une solution de sauvetage viable à long terme et ainsi garder cette technologie avant-gardiste au Québec plutôt que de vendre à des Étrangers.Le développement de technologies propres devrait être la priorité du Gouvernement Legeaut,de la vision pour le futur,continuer votre travail M.kelly ne lâcher pas.

23 octobre 2019

Jean-Jacques Fournier

Pourquoi ne pas ce diriger vers la caisse de dépôt ,, ca nous appartient et il font des investissements dans toutes sorte de domaine . Sinon un virage vert va encore disparaître du Québec . Peut/être que l’on pourrait sauver nos mise . SVP. réfléchisé bien .

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média