Le savoir-vivre reste à travailler dans les sentiers de la Haute-Gaspésie

PROPRETÉ

©Photo Gracieuseté - René St-Louis

Les cannettes se comptent par centaines sur les sentiers de la Haute-Gaspésie.

Il reste encore beaucoup de travail de sensibilisation auprès des usagers des sentiers de l'arrière-pays de la Haute-Gaspésie en ce qui a trait au savoir-vivre et à la propreté.

C'est ce qu'a constaté un des patrouilleurs qui parcourt régulièrement les sentiers du Club quad Haute-Gaspésie. Lors de son dernier passage, le bénévole a ramassé deux grands sacs des contenants vides de toutes sortes. Cannettes de bière, bouteilles de liqueur, bouteilles d'eau et verres de café jonchent les sentiers d'un bout à l'autre. « On parle de deux sacs sur une distance d'environ 60 km, soit les routes de Saint-Octave, la piste 30 et le sentier de la petite rivière. À chaque fois, sans exception, il y a des contenants à ramasser. »

Le bénévole se désole de voir autant de déchets joncher le sol à une époque où la protection de l'environnement devrait être une priorité pour tous les citoyens. « Ça fait 40 ans que je fais ça et j'ai l'impression que c'est pire cette année. C'est triste et frustrant à la fois. Si ces gens-là sont capables de s'amener un lunch en forêt, ils devraient être capables de ramener leurs déchets à la poubelle la plus proche », ajoute-t-il.

©Photo Gracieuseté - René St-Louis

Des détritus de tous genres sont observables aux abords des sentiers.

Le patrouilleur explique que certains moments de l'année sont plus problématiques que d'autres. Bien qu'il ne vise personne en particulier, le patrouilleur estime qu'il est du devoir de tous de prendre soin de son environnement. « C'est un message qui s'adresse à quiconque utilise les sentiers de l'arrière-pays. Ça ne changera peut-être pas du jour au lendemain mais ce n'est pas en se taisant non plus que ça va s'améliorer. »

Cette situation est généralisée sur l'ensemble de la province. Récemment, la Fédération québécoise des Clubs quads en appelait aussi au civisme des utilisateurs et rappelait que les patrouilleurs bénévoles ne sont pas des concierges.

Commentaires

23 mai 2019

Adam simard

Qu il ne chiale pas c est moi qui ramasse 80% du temps secteur du mont pointu qui entretien leur trail et m occupe du debroussaillage si j etais eux au lieu de pleurer je commencerais par me taire et revoir ce qui ne vas pas a la base aucune poubelle n est installée faut commencer par le principal ensuite installer des pancartes pour indiquer les poubelles et les arrets

23 mai 2019

jack

Comme vous le dites si bien, les gens ciblées ne sont pas automatiquement des gens de la Gaspésie, ils proviennent aussi d'ailleurs. Lorsqu'une personne n'a pas de sentiment d'appartenance avec le lieu ou il se trouve, on dirait qu'elle perd toute notion civique.