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09 mai 2019

Bénévole de l’année, Marc Durette poursuit avec le sourire son travail monumental d’archivage à Matane

Société d'histoire et de généalogie de Matane

Marc Durette bénévole de l'année Matane SHGM

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Marc Durette, sacré bénévole de l’année à Matane, conserve un sourire inébranlable pour se consacrer à sa tâche colossale de classement des photos de la Société d’histoire.

Couronné bénévole de l’année le 11 avril par la Ville de Matane, en collaboration avec le Centre d’action bénévole, Marc Durette continue avec la même passion à s’impliquer dans un travail titanesque de classement de photographies à la Société d’histoire et de généalogie, une entreprise herculéenne qui aurait sans doute fait chuter le légendaire héros de la mythologie si la tâche colossale avait été rajoutée à ses douze travaux.

Le nombre de photographies détenues par la Société d’histoire et de généalogie de Matane (SHGM), sous la forme d’images numériques, de développements et même de négatifs, a atteint de telles proportions que les différents bénévoles qui s’acharnent à les trier ont du mal à en déterminer le chiffre exact. Ayant hérité des archives du journal La Voix Gaspésienne, du photographe matanais Serge Payeur mais aussi de plusieurs collections individuelles et fonds privés de la région, la Société d’histoire et de généalogie de Matane est devenue le véritable dépositaire de la mémoire locale. L’un des bénévoles impliqués dans le classement de ces images, Marc Durette, avance le chiffre d’au moins 200 000 photographies, dont une partie seulement a été numérisée. L’objectif de l’organisme demeure l’archivage méticuleux de l’ensemble de ces documents, pour faciliter les recherches des passionnés d’histoire, une entreprise qui devrait prendre encore plusieurs dizaines d’années selon M. Durette, qui ne compte plus les heures de bénévolat passées dans la dénomination de ces fichiers, leur description, l’attribution de mots clés et le tri des doublons.

SHGM Matane

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Le travail de la SHGM consiste aussi à tenter d'identifier, avec l'aide de la population, les personnes présentes sur des photos tirées des archives de l'organisme.

La reconnaissance du milieu

Membre de la Société d’histoire depuis près de 40 ans, ce natif de Matane s’est particulièrement impliqué au sein de l’organisme depuis son départ, en 1994, de l’armée canadienne, où il œuvrait dans le domaine des communications. Il a travaillé alors à l’édifice fédéral pendant vingt ans. Impliqué chaque automne dans la campagne du coquelicot, à l’approche du jour du Souvenir, il joue aussi un rôle de proche aidant. Son attribution du titre de bénévole de l’année a été surtout l’occasion de souligner son travail à la SHGM.

« On dit que la persévérance a son visage. Il se fait un point d’honneur de toujours terminer ce qu’il entreprend, peu importe l’ampleur de la tâche. Immortaliser le vécu des gens de notre coin de pays, tant en textes qu’en photos, est l’un de ses passe-temps favoris. On dit qu’il est un maillon essentiel au bon fonctionnement de l’organisme ». Très ému par cet hommage, abasourdi par l’obtention d’une telle reconnaissance, Marc Durette avoue avoir « fondu sur sa chaise » en entendant son nom. « Je fais si peu par rapport à d’autres. À la Société d’histoire, toute l’équipe a le même objectif de faire avancer l’organisme, chacun avec ses forces », a-t-il déclaré, en soulignant, parmi d’autres, l’implication de bénévoles comme Jules Bouffard, Danielle Otis, Renée Vézina, Jean-Guy Desjardins, Romain Pelletier ou encore Serge-Alain Ouellet.

Marc Durette bénévole de l'année Matane SHGM

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Selon Marc Durette, le travail de classement des images accumulées à la Société d'histoire de Matane devrait s'écheloner encore sur plusieurs dizaines d'années.

Une retraite active

À la retraite depuis un an et demi, Marc Durette en profite pour passer du temps avec ses cinq petits-enfants, qu’il alimente en histoires locales et à qui il transmet son amour de la vie. Passionné par les bateaux, il ne manque pas une occasion de dégainer l’appareil photo dont il s’équipe au quotidien pour en immortaliser la présence à Matane. Tombé, selon ses mots, « comme Obélix, dans la marmite de l’archivage » à l’occasion des recherches effectuées pendant plus de vingt ans pour l’écriture d’un livre consacré à la famille Durette, publié en 2003, il partage avec le célèbre Gaulois un optimisme à toute épreuve et une moustache, sous laquelle un éternel sourire se loge, renforcé par la sémillance de son regard bleu. Ayant rédigé quelques articles pour la revue d’histoire locale « Au pays de Matane », il avoue n’avoir jamais été aussi occupé que depuis son départ à la retraite. Passionné de photographie depuis une option suivie au secondaire, cet archiviste chevronné aura encore de longues années devant lui pour imprimer sa marque dans le classement de l’histoire locale.

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