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02 mai 2019

Nombre de résidences, durée du projet : Matane précise son règlement sur la garde de poules en ville

Élevage de poules en ville

Poules

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Matane a précisé dans son règlement la durée du projet pilote, le nombre de résidences associées et les règles d’hygiène, de bien-être et de construction liées à la garde de poules en ville.

Désireuse de suivre la voie déjà tracée par d’autres municipalités québécoises comme Québec, Sherbrooke ou Gatineau, la Ville de Matane s’est lancée dans un projet pilote visant à autoriser la garde de poules à l’intérieur des limites du périmètre urbain. Le règlement officiel du projet, annoncé le mois dernier, a été dévoilé, ainsi que ses différents articles.

D’une durée de deux ans, révocable en tout temps par la municipalité, le projet sera offert à un maximum de vingt résidences, sur la base du premier arrivé ayant présenté une demande complète. Tout propriétaire, locataire (avec une autorisation écrite du précédent), ou occupant d’une propriété située à l’intérieur de la ville qui souhaite garder des poules devra au préalable se procurer un permis, d’une valeur de 25 $, couvrant la garde de poule, la construction du poulailler et de l’enclos extérieur. Pour qu’un permis soit émis pour une propriété en zone urbaine, le bâtiment principal sur le terrain devra avoir un usage résidentiel.

Par ailleurs, avec une superficie minimale de 500 m2 (5 382 p2), il sera permis de garder un maximum de trois poules, un nombre réduit à deux pour un terrain entre 300 et 500 m2 (3 229 à 5 382 p2). Quant à l’enclos et au poulailler, leur superficie minimale respective a été fixée à 0,92 m2 (10 p2) et 0,37 m2 (4 p2) par poule. Ils ne pourront pas excéder une superficie de 10 m2 (107 p2) chacun, leur hauteur maximale sera de 2,5 mètres (8,2 pieds) et ils devront être situés à au moins 1,5 mètre de toutes lignes de propriété (5 pieds). Les coqs seront interdits.

Une race de poule comme la Rhode Island est capable de pondre entre 250 et 300 oeufs par an, avec une baisse de production durant l'hiver.

Des règles d’hygiène et de bien-être

Si la perspective alléchante d’obtenir des œufs frais tous les jours, jusqu’à 250 à 300 par an pour une poule pondeuse comme la Rhode-Island, est l’une des principales sources de motivation pour les éleveurs de poules en ville, ces derniers, comme pour tout animal de compagnie, devront néanmoins respecter certaines règles relatives au bien-être animal et aux conditions de salubrité des lieux de garde d’oiseaux captifs. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec rappelle aussi qu’une loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal s’applique à l’échelle provinciale.  

Dans son règlement, la Ville rappelle ainsi qu’il sera interdit de garder des poules en cage mais que ces dernières devront rester en permanence à l’intérieur du poulailler ou de l’enclos grillagé qui l’entoure. Un « espace de vie convenable » sera exigé pour les poules, qui devront avoir accès quotidiennement à de l’eau fraîche et de la nourriture adéquate au maintien d’une bonne santé. Leurs excréments devront être disposés de manière hygiénique dans des poubelles prévues à cet effet, afin qu’aucune odeur liée à cette activité ne puisse porter préjudice au voisinage. Enfin, l’abattage des poules devra se faire par un vétérinaire ou dans un lieu agréé. Et si d’aventure un propriétaire tombait sur une poule aux œufs d’or, il sera invité à relire la fable éponyme de La Fontaine, pour éviter certaines mésaventures.

Poules

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Les poules devront être gardées à l'intérieur d'un enclos grillagé et disposer d'un poulailler bien aéré.

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